Société

30.11.2017

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Une statue commémorative pour les « femmes de réconfort », montrant trois personnages représentant des jeunes femmes de Corée, de Chine et des Philippines, a été installée sur un piédestal à St. Mary's Square à San Francisco en septembre.



Par Kang Gahui et Cho A-la, photo Facebook de Steven Whyte

Les polémiques sur la statue pour les femmes de réconfort du parc St. Mary's Square à San Francisco aux Etats-Unis, ont enfin pris fin.

Celle-ci qui a été installée dans ce parc en septembre, par une organisation non gouvernementale, a reçu nombreuses protestations par le gouvernement japonais. Malgré cela, le maire de San Francisco a signé, le 22 novembre 2017, le document qui officialise la statue en tant que propriété de l’autorité.

La statue montre trois personnages représentant des jeunes femmes de Corée, de Chine et des Philippines debout en cercle en se tenant les mains. À côté des trois jeunes filles se tient une statue de feue Kim Hak-sun, la première femme à avoir parlé publiquement de ses expériences en tant que « femme de réconfort », victime de l'esclavage sexuel imposé par le gouvernement impérial japonais durant la période coloniale et la seconde guerre mondiale.

« Ce monument témoigne de la souffrance des centaines de milliers de femmes et de jeunes filles, de 13 pays d'Asie-Pacifique, appelées "femmes de réconfort" qui ont été emmenées en esclavage par les forces armées impériales japonaises de 1931 à 1945 », est gravé sur la plaque.

« Nous craignons que les souffrances que nous avons vécues pendant la Seconde Guerre mondiale soient effacées de l’histoire », est ainsi inscrit sur le testament d’une autre victime, Lee Ok-sun.

kgh89@korea.kr