'Diary of Discovery'(Journal de découverte)
'Le Fruit Défendu'
Chaque feuille de papier emportée par le vent marin se mue en mouette, volant haut dans le ciel. C'est en ces termes que le peintre d’origine russe Vladimir Kush, né en 1965, commentait son oeuvre « Diary of Discovery».
Sur ses toiles, son imagination si fertile inspirée des contes de fées crée un univers fantasmagorique empreint de féerie. Des images irréelles, reflet d’un monde onirique, attirent immanquablement l’attention. Dans son imaginaire, une coquille de noix abrite un couple s’embrassant dans le Jardin d’Eden (« le fruit défendu »). Il a également conçu un vase dont les courbures évoquent les formes généreuses d’une femme regardant par la fenêtre comme si elle attendait quelqu’un.
Or, le Musée d’Art Hangaram qu’abrite le Centre pour les Arts de Séoul accueille une exposition consacré à l’oeuvre de l’artiste d’origine russe « Un Monde Fantasmagorique : Vladimir Kush », depuis le 23 décembre à Seocho-gu (district), à Séoul.
En effet, Vladimir Kush fait partie des plus grands noms de la peinture surréaliste, dans la lignée de Salvador Dali. Ses oeuvres reflètent son style unique, qualifié de « réalisme métaphorique », une expression témoignant de la rencontre entre réalité et métaphore qui traverse son oeuvre.
Ainsi, les visiteurs peuvent-ils découvrir près de 170 oeuvres d’art, notamment des peintures, des dessins, des sculptures et des bijoux en édition limitée qui ont fait la renommée de l’artiste. En outre, le public pourra mieux comprendre son univers en admirant une réplique de son atelier et de certains de ses dessins.
Vladimir Kush a peint une longue caravane de chameaux passant au travers du chas d’une aiguille dans l’oeuvre intitulée « dans l’oeil d’une aiguille ».
De plus, l’oeuvre ‘porte-monnaie rouge' reflète l'adage qui déclare "C'est l'amour qui permet d'ouvrir le porte-monnaie du bonheur ».
Kush travaille dans son atelier. Il a été particulièrement prolifique lorsqu’il vivait à Hawaii.
L’exposition se décline en trois parties: inconscience, désir et fantaisie. Parmi ses oeuvres les plus célèbres, il faut citer « journal de découvertes », « vers la Méditerranée », « dans l’oeil de l’aiguille », « Le Fruit Défendu » et “le porte-monnaie rouge.”
L’exposition accueillera le public jusqu’au cinq avril mais la galerie est toutefois fermée chaque dernier lundi du mois. L’entrée est de 7000 won pour les enfants, 9 000 pour les collégiens et lycéens et de 12 000 pour les adultes. Pour de plus amples informations, il est possible de consulter la page d’accueil de l’exposition à l’adresse suivante : http://www.kushart.co.kr
rédaction : Yoon Sojung (arete@korea.kr)
Traduction :Alexia Griveaux Carron
Images: YJ Communication
Affiche de l’exposition intitulée ‘Un monde fantasmagorique : Vladimir Kush’