Politique

12.07.2019

Park Tae-sung, directeur général du Bureau du commerce et des investissements internationaux du ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Énergie, tient le 11 juillet une conférence de presse sur les allégations japonaises selon lesquelles des entreprises sud-coréennes auraient illégalement expédié du matériel stratégique en Corée du Nord. ⓒ Ministère du commerce, de l'industrie et de l'énergie

Park Tae-sung, directeur général du Bureau du commerce et des investissements internationaux du ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Énergie, tient le 11 juillet une conférence de presse sur les allégations japonaises selon lesquelles des entreprises sud-coréennes auraient illégalement expédié du matériel stratégique en Corée du Nord. ⓒ Ministère du commerce, de l'industrie et de l'énergie



Par Kang Gahui et Jung Joo-ri

Le ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Énergie a réfuté ce jeudi les allégations japonaises selon lesquelles des entreprises sud-coréennes auraient transféré des matériaux stratégiques à la Corée du Nord sans autorisation.

Les médias japonaises BS Fuji TV et Sankei Shimbun ont rapporté le 11 juillet que la Corée avait violé les restrictions commerciales à plusieurs reprises, en montrant les statistiques du ministère sud-coréen, ce qui impliquait que les restrictions imposées par le Japon aux exportations de semi-conducteurs et de matériel d'affichage vers la Corée du Sud étaient fondées sur des préoccupations de sécurité nationale.

Le ministère sud-coréen a réfuté : « au contraire, les cas rapportés montrent que le système coréen de contrôle des exportations de matériel stratégique est efficace et transparent ».

« Les violations présumées du fluorure d'hydrogène exporté illégalement n'ont rien à voir avec la suspicion japonaise selon laquelle du fluorure d'hydrogène importé par la Corée du Sud pourrait avoir été illégalement expédié en Corée du Nord », a-t-il souligné.

« Si le Japon continue à faire des déclarations sans fondement, il perdra la confiance de la communauté internationale », a-t-il ajouté.

Le ministère a également reproché au Japon d’avoir accusé la Corée de telles violations : « des pays avancés comme les États-Unis publient chaque année le nombre total de violations et de mesures de restriction des échanges, mais le Japon ne le fait pas et choisit plutôt de rendre publique des cas de manière sélective. »

Lors des entretiens bilatéraux à haut niveau qui se dérouleront le 12 juillet à Tokyo, Séoul demandera au Japon de justifier ses allégations.

kgh89@korea.kr