Par Jung Joo-ri

La technologie de dépistage coréenne joue un rôle important dans la réponse rapide du gouvernement face au Covid-19.

Le 31 janvier, les Centres coréens pour le contrôle et la prévention des maladies (KCDC) ont dévoilé un nouveau test de dépistage basé sur la technique dite RT-PCR, une méthode d'amplification du matériel génétique viral.

Alors que le test de détection pan-coronavirus prend 24 heures et nécessite deux étapes, le RT-PCR ne nécessite que six heures.

Depuis le 7 février, 50 centres dédiés au dépistage du coronavirus, accrédités par les KCDC, utilisent cette nouvelle méthode. Les entreprises privées du pays, quant à elles, développent des kits pour le nouveau test de dépistage.

Cette réponse rapide face au Covid-19 tient à un système d'autorisation pour l'utilisation en urgence des médicaments. Adopté en 2017 pour se préparer à une éventuelle épidémie, le système permet au ministère de la Sécurité alimentaire et pharmaceutique d'approuver temporairement l'utilisation des médicaments d'essai en cas de défaut de médicaments sur le marché. Normalement, il faut environ un an pour qu'un médicament d'essai soit approuvé.

Le 4 février, les KCDC et le ministère ont autorisé la mise sur le marché des premiers kits, en recourant à ce système.

A l’heure actuelle, les KCDC autorisent les kits de dépistage de quatre sociétés - Seegene, Kogene Biotech, SolGent et SD Biosensor. Plus de 10 000 kits sont fournis par semaine aux centres de dépistage, et 30 autres sociétés médicales attendent l’autorisation de leurs produits.

Les autorités sanitaires mettent l'accent sur un diagnostic rapide pour trouver les personnes infectées par le Covid-19 et identifier les sources d'infection.

Le 1er mars, le directeur adjoint des KCDC, Kwon Jun-wook, a déclaré lors d'un point de presse régulier : « Détecter rapidement ne serait-ce qu'un seul cas confirmé peut aider à protéger la santé publique et à réduire la propagation potentielle du virus, même de peu ».

etoilejr@korea.kr