Affaires nationales

06.04.2012

A. La souveraineté de la Corée est irréfutable



La position du gouvernement de la République de Corée demeure inflexible : Dokdo fait partie intégrante du territoire coréen. Il s'agit d'un fait géographiquement, historiquement avéré. Il est également confirmé par le droit international.

B. Le point de vue géographique

Dokdo, la plus orientale des îles de Corée, est située à 87,4 kilomètres au sud-est d'Ulleungdo dans la mer de l'Est. Selon le Sejong Sillok Jiriji (Appendice Géographique  aux Chroniques du Roi Sejong qui date de 1454), Usando (Dokdo) et Mureungdo (Ulleungdo) sont visibles l'une de l'autre par temps clair. Que les habitants à Ulleungdo aient depuis longtemps considéré Dokdo comme des îles appartenant à Ulleungdo est tout naturel.






C. Documents qui prouvent que l'ancienne dénomination Usando correspond à l'actuel nom Dokdo


Le royaume de Silla (57 avant J.C – 935 après J.C) a annexé Usanguk,  Ulleungdo et Dokdo comprises, en l'an 512, au moment où la nation  a commencé à apparaître dans les documents officiels. Sejong sillok Jiriji (1454), par exemple, faisait référence à Ulleungdo et à Dokdo en tant que Ureungdo et Usando, respectivement. Goryeosa (Histoire de Goryeo, 1451), Sinjeung dongguk yeoji seungnem (Nouvelle édition de la recherche élargie de la géographie de la Corée, 1530), Dongguk munheon bigo (compilation de référence de documents sur la Corée, 1770), Man-gi yoram (livre des dix mille techniques de gouvernance, 1808), ainsi que de nombreuses autres références montrent qu'Usando était une ancienne appellation de Dokdo. Ils prouvent également qu'Usando a fait, pendant plusieurs siècles au moins, référence à Dokdo, et ce, jusqu'au début du 20ème siècle.

D. La capture d'An Yong-bok par le Japon

Au cours du règne du Roi Sukjong (1674 – 1720), le pêcheur An Yong-bok, originaire de Joseon (ancien nom de la Corée), a été capturé par des pêcheurs japonais. Alors qu'ont été engagées des négociations diplomatiques entre Joseon et le Japon pour  résoudre le problème posé par cet enlèvement, la question de la souveraineté sur Ulleungdo et Dokdo a été réglée par le shogunat Tokugawa qui a émis une instruction en 1696, interdisant à tout Japonais de naviguer au large d'Ulleungdo.

E. Ulleungdo et Dokdo n'ont aucun lien avec le Japon : Daijokan

A memorandum from Japan's Home Affairs Ministry and a directive issued by Daijokan proclaiming that Dokdo Un mémorandum du ministère de l'Intérieur japonais, ainsi qu'une instruction émise par le Daijokan déclarant que « Dokdo n'avait aucun lien avec le Japon » (1877)



Au cours de l'ère Meji (1868-1912), le Daijokan (Grand Conseil d'Etat) a reçu, de la part du ministère de l'Intérieur japonais, une note d'enquête relative à la compilation du registre géographique de la préfecture de Shimane. Le Daijokan a émis en 1877 une instruction et a déclaré ce qui suit : « en ce qui concerne Takeshima (Ulleungdo) et une autre île (Dokdo), le Japon n'a aucun lien avec elles ».

F. L'édit impérial n°41 émis par la Corée

Edict No. 41L'édit n°41



En l'an 1900, sous le règne du roi Kojong, le Grand Empire Han de Corée a émis l'édit n°41, lequel plaçait Seokdo sous la juridiction d'Uldo-gun (Ulleungdo). En 1906, Sim Heung-taek, le préfet d'Uldo-gun, a été informé par une équipe d'enquêteurs venant de la préfecture japonaise de Shimane que les îles orientales de la Corée avaient été incorporées au Japon. Sim, sitôt après, a adressé un rapport au gouverneur de la province de Gangwon-do, pour riposter à cet acte tant ridicule que contradictoire.

G. L'instruction n°3 d'Uijeongbu

En 1906, l’Uijeongbu (le Conseil d’Etat du Grand Empire Han) a émis la directive n°3, laquelle faisait valoir que les velléités d'incorporation étaient sans fondement. Il a requis la réouverture d'une enquête au sujet de l'incorporation.

H. L'invasion du Japon est contraire au droit international

En pleine guerre russo-japonaise (194-1905), qui a été déclenchée par la volonté d'expansion impérialiste du Japon dans les années 1890, le Japon a incorporé Dokdo à la préfecture de Shimane en émettant la note n°40 de la préfecture de Shimane. Cette incorporation représentait une violation du droit international et ne saurait être, en aucun cas, justifiée parce qu'il s'agissait d'une atteinte flagrante à l'indiscutable souveraineté que la Corée exerçait sur les îles depuis l'antiquité jusqu'au Grand empire Han.

I. La déclaration du Caire après la seconde guerre mondiale

La Corée a été annexée au Japon en 1910 et le régime colonial a pris fin en 1945 avec la défaite du Japon à l'issue de la seconde guerre mondiale. En 1943, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine ont rendu publique la déclaration du Caire, affirmant que le Japon serait « … expulsé de tous les territoires dont il s'était emparé par violence et avidité ». En 1945, quand la Corée a recouvré son indépendance, Dokdo a été restituée à la Corée. Le traité de San Francisco, signé en 1951, a réaffirmé que Dokdo était exclue du territoire Japonais. Dans les années qui ont suivi la libération de la Corée, Dokdo était sous le contrôle effectif et sous la juridiction de la Corée.

J. Position ferme et résolue du gouvernement coréen

La position du gouvernement coréen consiste à ne cesser d'affirmer avec fermeté que Dokdo fait partie intégrante du territoire coréen. Il ne considère pas la question de Dokdo comme un problème qui puisse être réglé par des négociations diplomatiques ou relevant d'un règlement judiciaire. Il traitera avec fermeté et détermination toute revendication niant la souveraineté de la Corée sur les îles.