Culture

21.04.2016

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Des étudiants indonésiens apprennent la langue coréenne au Centre Culturel Coréen de Jakarta. Plus de 72 000 candidats dans le monde entier se sont inscrits au 46e Test de compétence en coréen (TOPIK) qui a été organisé les 16 et 17 avril 2016.



La popularité de la langue coréenne montre une croissance phénoménale.

Pour le 46e Test de compétence en langue coréenne (TOPIK), qui a été organisé dans le monde entier les 16 et 17 avril, cette année, 72 295 candidats se sont présentés à l'examen dans 45 pays, dans des endroits aussi divers que la Chine, la France, l'Australie, l'Argentine et l'Afrique du Sud.

Le TOPIK est actuellement proposé dans 71 pays à travers le monde. Le premier examen a eu lieu en 1997 en Corée, au Japon, en Ouzbékistan et au Kazakhstan. En quelque 20 années, le nombre de pays est passé de 4 à 71 et le nombre de candidats a été multiplié par 27. En avril, l'examen a été organisé pour la première fois au Maroc, et, à partir de la seconde moitié de l'année, il sera aussi proposé en Bolivie, en Jamaïque et en Pologne.

Le TOPIK est un examen conçu pour les apprenants adultes dont la langue maternelle n’est pas le coréen. Il teste la grammaire, l'écriture, la lecture et l'écoute. Il y a 6 niveaux au total : le groupe élémentaire (niveaux 1 et 2), le groupe intermédiaire (niveaux 3 et 4) et le groupe avancé (niveaux 5 et 6). Les niveaux élémentaires testent l’écoute et la lecture tandis que les niveaux supérieurs intègrent également une section écriture.

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Des apprenants adultes préparant le Test de compétence en langue coréenne (TOPIK) au Centre Culturel Coréen de Berlin.



Pour le ministère coréen de l'Education, les principales raisons de l'augmentation du nombre de candidats à l’examen sont la diffusion de la culture pop coréenne, l'adoption d'un système de permis de travail (EPS) pour l'embauche de travailleurs étrangers en Corée et l'afflux d'étudiants étrangers dans les établissements d'enseignement supérieur du pays. En 2016, on compte ainsi environ 90 000 étudiants étrangers inscrits dans les universités coréennes.

Le gouvernement estime également que les gens qui apprennent le coréen aujourd'hui ne le font seulement pas comme un passe-temps mais comme un moyen d'acquérir des compétences techniques et s’assurer une qualification professionnelle. Avec un certain niveau de connaissance de la langue coréenne dans la poche, il est en effet possible d'étudier les différents systèmes techniques ou administratifs de la Corée directement depuis la source.

Beaucoup de candidats soulignent ainsi que pour décrocher un emploi chez Samsung Electronics ou chez Hyundai Motor, par exemple, il est nécessaire d’avoir réussi le niveau 5, à tout le moins. En outre, de nombreux étrangers qui travaillent dans le milieu des affaires en Corée passent le niveau 6.

Pour plus d'informations sur l'examen TOPIK, veuillez consulter le site de l'Institut national pour l'éducation internationale (NIIED) à l’adresse http://www.topik.go.kr/

Rédaction : Lee Hana (hlee10@korea.kr) pour Korea.net
Photos : Jeon Han (hanjeon@korea.kr)
Version française : Bruno Ange