Par Xu Aiying et Jung Joo-ri

2021 est l'année du buffle de métal. Les Coréens l'appellent l'année « shinchuk ». « Shin » vient de la lettre traditionnelle chinoise qui signifie « blanc » ou « métal », et « Chuk » désigne « bœuf ».

Les bœufs ont une relation très étroite avec la vie agricole. Par conséquent, les Coréens ont considéré les bœufs comme plus que du bétail et plus comme une famille, comme le montre le film documentaire « Old Partner » (Wonang Sori), qui raconte l'histoire de l'amitié entre un vieux fermier de 80 ans et Nureongi, sa vache de 40 ans. Les bœufs effectuaient non seulement les travaux indispensables au labourage des champs, mais ils étaient également chargés du transport. Depuis 30 ans, la vache est l'amie fidèle de l'homme, son matériel agricole et son seul moyen de transport.

Les bœufs sont sincères, persévérants et sont forts mais pas féroces. Ils accomplissent un dur labeur en silence et symbolisent le sacrifice de soi. Un tel tempérament de bœuf a beaucoup en commun avec le sentiment du peuple coréen. Les ancêtres des Coréens disaient : « un bœuf n'a peut-être pas de mots mais il a douze vertus ».

En Corée, il existe une coutume qui consiste à suspendre les os des bœufs ou les brides des vaches à la porte d'entrée d'une maison si l'on vient d'y emménager pour éloigner les mauvais esprits. C'est pourquoi on dit : « il n'y a rien à jeter d'un bœuf, sauf son bâillement ».

Les gens qui sont nés l'année du bœuf ressemblent-ils à des bœufs ? Les Coréens disent que les points communs de ceux qui sont nés l'année du bœuf sont la diligence et la sincérité. 



Le Musée national du folklore de Corée accueillera jusqu'au 1er mars l'exposition spéciale « Buffle dans notre vie quotidienne ».

L'exposition présente environ 80 données et vidéos sur le symbole du bœuf, sa signification et les changements qu'il a subis.

L'exposition peut également être consultée en ligne sur le site du musée :
https://my.matterport.com/show/?m=QkJcmx9YVkd

xuaiy@korea.kr