Culture

25.02.2021

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« Minari » raconte l'histoire d'une famille d'immigrants coréens qui a trouvé sa place en Amérique. On voit Soon-ja (à droite) criant « Minari, merveilleux ! » dans une scène du film.



Par Lee Kyoung Mi et Jung Joo-ri, photos Pan Cinema

Jacob, un Coréen américain, s'installe avec sa famille sur une nouvelle parcelle de terre dans la campagne de l'Arkansas, dans l'espoir de démarrer une exploitation agricole. Il est déterminé à montrer à sa famille que son projet va se réaliser. Sa femme Monica est d'abord déçue par leur pauvre parcelle de terrain, mais elle prend son courage à deux mains et cherche un emploi.

Pendant ce temps, la mère de Monica, Soon-ja, voyage de Corée aux États-Unis pour aider les enfants, Anne et David. Soon-ja arrive avec une valise remplie de gochugaru (poudre de piment), d'anchois séchés, de médicaments traditionnels coréens à base de plantes pour David qui souffre de problèmes cardiaques, et de graines de minari, plante souvent utilisée dans la cuisine coréenne.

« Minari » raconte l'histoire d'une famille d'immigrants coréens qui trouve sa place en Amérique, un lieu d'espoir et de nouveaux départs.

L'histoire est autobiographique. Lee Isaac Chung est né en 1978 à Denver, dans le Colorado, et a passé son enfance dans une ferme de la campagne de l'Arkansas.

Dans cette scène, Jacob (Steven Yeun) et sa famille arrivent pour la première fois dans une région rurale de l'Arkansas. Monica, sa femme, a l'air inquiète tandis que les enfants courent et jouent.



Cette famille d'immigrants s'intègre dans un pays étranger de la même manière qu'une plante minari fleurit partout où elle est plantée.

Les mots de Soon-ja, « Minari, minari, merveilleux minari ! » résonnent comme le thème principal du film. « Le minari pousse bien partout, comme les mauvaises herbes, de sorte que n'importe qui peut les cueillir pour les manger, qu'il soit riche ou pauvre. On peut aussi les ingérer comme médicament », dit Soon-ja.

Auréolé de 153 nominations dans divers festivals de cinéma aux États-Unis, « Minari » a remporté 68 prix en date du 18 février. 

Le film est prévu en salle le 3 mars en Corée.

Soon-ja (à gauche), qui déménage aux États-Unis pour s'occuper de ses petits-enfants, n'est pas comme les autres grands-mères. Le minari qu'elle plante dans le film symbolise la ténacité et la vitalité de la vie.



km137426@korea.kr