La romancière Han Kang donne une conférence de presse au Korea Broadcasters Center, à Séoul, le 14 novembre 2023. © Munhakdongne Publishing Co.
Par Margareth Theresia
L’annonce, le 10 octobre dernier, de l’attribution du prix Nobel de littérature à la romancière coréenne Han Kang, a fait tourner les yeux des lecteurs du monde entier vers des récits jusqu’ici relativement peu connus : ceux de la littérature historique coréenne.
Il faut dire qu'Han Kang est une maîtresse du genre. Entre
Celui qui revient, qui se déroule en 1980 pendant le soulèvement de Gwangju, ou
Impossibles adieux, qui dépeint le mouvement du 3 avril 1948 à Jeju, ses romans proposent des descriptions sensibles de l’humain et de la souffrance qui peuvent être ressenties par n'importe qui connaît ou non l'histoire de la Corée.
Des histoires au plus profond de l'humain qui se découvrent également dans le recueil de récits
Blanc, paru en français en 2019.
L’étal dédié à Han Kang dans la librairie eBook de l’arrondissement de Gangnam, à Séoul. © Compte Facebook de l’Institut coréen de traduction littéraire
L’œuvre de Han Kang débute en 1993 avec
Ancre rouge et finit par gagner une première fois la reconnaissance du public mondial en 2016 avec
La végétarienne, lauréat du prix international Booker.
Traduites dans près de 30 langues, les œuvres de Han Kang sont à retrouver autour d’un étal spécial installé par l’Institut coréen de traduction littéraire (KLTI) dans la librairie eBook de l’arrondissement de Gangnam, à Séoul.
Les livres sont aussi disponibles en version électronique et audio dans plusieurs langues sur
la librairie en ligne du KLTI.
margareth@korea.kr