Journalistes honoraires

27.01.2021

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Par la Journaliste Honoraire de Korea.net AGnès Calvache de Belgique, photos AGnès Calvache





De nos jours, de plus en plus d'Européennes et d'Européens vivent, ont vécu, ou ont comme projet de partir s'installer prochainement en Corée du Sud.
En 2018, ils étaient environ 3 000 français·e·s à avoir franchi le pas de l'expatriation. La Corée attire de plus en plus de ressortissants étrangers désireux de vouloir suivre leur cursus universitaire ou de pouvoir travailler dans une société souvent à la pointe des technologies.
La capitale Séoul, est la plus prisée pour s'expatrier, mais depuis ces dix dernières années, on constate que d'autres grandes villes coréennes se sont aussi fort ouvertes à l'accueil d'expatrié·e·s étranger·e·s.
Malheureusement, ce n'est pas toujours facile, et les démarches administratives sont souvent « kafkaïennes » et même s'il y a beaucoup de candidates et de candidats motivés, il y a peu d'élu·e·s - in fine.
Malgré tout, la Corée reste plus que jamais en cette nouvelle année 2021, une destination très convoitée, pour celles et ceux motivés pour démarrer une nouvelle vie et vivre une expérience inédite, baigné·e·s dans une toute autre culture.
Cette culture justement, si différente de chez nous, qui amène quelquefois certains à vivre ce qu'on appelle un « choc culturel ».
Ce phénomène arrive en général lorsque un étranger s'expatrie dans un pays et ressent une sorte de désorientation due à la découverte d'un mode de vie qui ne lui est pas familier, avec des repères étrangers, une surcharge d'informations nouvelles, et des coutumes peu courantes dans son pays d'origine...
Cela peut aussi se manifester tout simplement suite à certains « manques » vécus. La barrière de la langue peut aussi suffire à créer un sentiment de fossé culturel ou de malaise.

Comme en témoigne le graphique ci-dessous issu d'un site français sur l'expatriation, nous pouvons remarquer que la personne délocalisée peut ressentir après une première période plaisante appelée la « lune de miel », le fameux « choc culturel » (qui peut apparaître généralement après 4-6 mois) et qui disparaît généralement après avoir trouvé ses marques sur place et pris le temps d'opérer une sorte d 'ajustement.
Ensuite viennent la phase « d'adaptation » où la personne parvient à intégrer et à maîtriser progressivement les codes de la culture d’accueil , puis celle de la « maturité » où les compétences dans ce nouvel environnement s'agrandissent et « l'étrange et nouveau » devient de plus en plus familier...



Cette phase en « U » de l'expatriation a été vérifiée sur bon nombre d'expatrié·e·s à travers le monde et des plateformes d'aide et de conseils, ainsi que des groupes de rencontres de partage et de soutien, existent sur internet et via les réseaux sociaux, pour celles et ceux qui pourraient ressentir certaines difficultés dans leur nouveau pays de résidence.

Pour commencer, il est souvent préconisé ces quelques règles élémentaires pour une expatriation réussie :

- Bien se préparer avant le départ et faire consciencieusement les démarches de types administratives dans un délai suffisamment confortable.
- Prendre le temps de trouver son lieu de vie futur dans un quartier adapté aux besoins de l'expat et dans un périmètre assez proche de son futur établissement universitaire ou de son lieu de travail.
- Annoncer le départ et rassurer ses proches sur la situation du pays et une fois dans le pays, rester en contact autant que possible avec sa famille et ses amis restés dans le pays d'origine grâce aux nombreux moyens de communication d'aujourd'hui.
- Prendre au préalable un maximum de renseignements sur son pays d'accueil (Culture, Histoire, Coutumes, Traditions...)
- Une fois installé·e, faire de son habitation un cocon où l'on se sent bien ; prendre le temps de le décorer et d'y installer des symboles forts et rassurants pour soi ;
Des photos, un « objet mascotte » et autres éléments considérés comme importants sentimentalement parlant...
- S'inscrire sur des groupes internet, via les réseaux sociaux comme conseillé plus haut, puis une fois sur place, ne pas hésiter à sociabiliser un maximum et à s'inscrire dans des activités ponctuelles ou régulières (par exemple : sport, théâtre, cours de langue, sorties organisées etc...)
- Plonger à 100 % dans la culture d'accueil du pays :
Accepter volontiers les invitations. Montrer son intérêt pour la culture locale.
Apprécier chaque opportunité et profiter pleinement de l'expérience vécue...
Pour cet article pour le site Korea.net ;
J'ai demandé à 15 personnes (qui ont été - ou qui sont encore actuellement - expatriées en Corée) de répondre à un questionnaire et de compiler leurs retours d'expérience sur le sujet en une sorte de dossier.
Nous allons voir qu'aucune des personnes interrogées ne regrette son choix d'expatriation en Corée du Sud.
Toutes ces délocalisations étaient volontaires et motivées.
Et pourtant, même avec toutes les conditions favorables et le meilleur enthousiasme au monde, il peut toujours y avoir des moments de doute et de manque à ne pas sous-estimer lors de cette nouvelle expérience, possiblement déroutante.

ET VOUS ?
Avez-vu déjà eu envie de quitter votre pays d'origine pour une aventure de quelques mois ou années dans la péninsule coréenne ?

SI OUI, alors lisez attentivement cet article, afin de préparer votre futur projet et anticiper au mieux les difficultés qui peuvent se présenter à vous une fois sur place !

PRESENTATION DU PANEL

Tout d'abord voici une petite présentation du panel qui a répondu spontanément et avec beaucoup d'entrain à mon questionnaire :

- Il a été rempli par une large majorité de filles de 19 à 27 ans.
- De nationalité soit : française, belge, franco-belge, franco-marocaine, néerlandaise et turco-néerlandaise.
- Les expatriations ont duré (ou durent encore maintenant) de 3 mois à 5 ans.
- Les villes de résidence sont : très majoritairement Séoul comme on pouvait s'en douter, mais aussi Busan, Gwangju et Changwon (à 40 km à l'ouest de Busan).
- Les raisons de ces expatriations sont motivées par des études et échanges universitaires, un stage professionnel, un job, ou bien un PVT (le Visa Vacances-Travail pour les jeunes adultes de 18 à 30 ans).

Maintenant que nous avons pris connaissance des profils des participant·e·s à cette enquête, voyons un peu leurs retours d'expérience...
Certaines de ces réponses sont très intéressantes et quelquefois très surprenantes...

QUESTION 1 - LE MANQUE

Qu'est ce qui vous a manqué une fois sur place ?

La nourriture et la famille occupent largement le top des réponses reçues !

La « famille » était un élément attendu dans les réponses, évidemment.

Par contre ce qui est frappant, c'est le fait que quasiment toutes les personnes (même celles qui sont restées seulement 3 ou 4 mois sur place) ont vécu des frustrations liées à la nourriture et ont énuméré leur liste de manques alimentaires ressentis en Corée. (et ce, malgré le fait d'avoir beaucoup apprécié en parallèle la délicieuse cuisine locale, nous disent-elles)

1) Se nourrir :
Dans les grandes métropoles coréennes, il est possible de manger facilement et rapidement à l'extérieur, à toute heure du jour ou de la nuit.
Néanmoins certains de nos interrogé·e·s ont vraiment ressenti le besoin de trouver le temps de se préparer à domicile une cuisine leur rappelant leurs plats familiers et souvent en jonglant avec les ingrédients trouvés sur place, qui ne sont pas toujours les mêmes que chez eux.

Pour les végétariens, comme nous le rappelle justement Lucie, la nourriture végétarienne est encore un peu difficile à trouver à l'extérieur, cela pouvait être un peu compliqué parfois de respecter son régime sans viande.
(Note: Ce n'est cependant pas impossible; de plus en plus de restaurants végétariens/végans voient le jour, notamment à Séoul et les restaurants bouddhistes restent une altérative intéressante).
La même complication peut apparaître rapidement pour les personnes de confession musulmane.

Pour les régimes végans et halal ,vous pourrez trouver deux vidéos sur internet pour y voir un peu plus clair sur ces sujets :

Jeff SoMec (à propos de la cuisine vegan à Séoul) :
https://www.youtube.com/watch?v=E0EJzyosmSQ
Et à propos de la cuisine Halal, c'est vers le Youtubeur Pape San qu'on peut trouver quelques renseignements utiles :
https://www.youtube.com/watch?v=htv16Oh5C4w&t



Je vais m'attarder un peu sur la liste de nourriture qui a manqué le plus à nos compatriotes :

Il semblerait que ce soient le pain, le fromage et la charcuterie, qui risquent de vous manquer une fois en Corée du Sud en tant qu'Occidentaux, dans tous les cas c'est ce qu'ont décrit au moins 3 personnes sur 4 !

Un conseil, si vous êtes attaché·e·s à ces mets-là, prévoyez de quoi tenir le coup :
Trouvez dans votre ville les supermarchés, ou plutôt les grands Department Stores, qui vendent de la nourriture occidentale (forcément plus onéreuse qu'en Europe) ou alors faites-vous envoyer régulièrement des colis par vos proches. (Technique utilisée par certains de nos ressortissants européens - mais préférez tout de même recevoir de la nourriture sans trop d'odeur plutôt qu'un bon vieux Roquefort des familles !) ^^

On notera aussi que la crème et le beurre ne sont pas des ingrédients aussi couramment utilisés en Corée que dans nos pays, et donc un peu plus difficile à obtenir.

Il est constaté que généralement le prix des fruits et des légumes est supérieur à celui pratiqué par chez nous, comme nous le rappelle très justement Sarah...

Et Lorenzo nous conseille sagement de faire attention ; dans son cas il y avait tellement de nourriture qu'il souhaitait tester que son estomac, non habitué au côté très épicé, lui a rapidement joué des tours et a failli gâcher son début de séjour...
Chez certaines personnes, cela sera facile de s'y habituer, mais rappelez-vous que les palais gustatifs et les transits intestinaux européens sont moins habitués à la nourriture très piquante et peuvent donc mal réagir aux Tteokbokkis et autres spicy Ramyeons.

2) Pour revenir aux proches :
C'est très souvent la famille qui leur a manqué ; les parents et les fratries, mais aussi quelque fois les ami·e·s (voire les petit·e·s ami·e·s)

Celles et ceux qui en ont souffert (et même celles et ceux qui ne s'y attendaient pas du tout) conseillent les rendez-vous réguliers en visio, les contacts fréquents via les réseaux sociaux et si c'est possible des visites (soit retourner en Europe pour les fêtes par exemple, soit organiser la visite des proches dans votre nouveau cadre de vie)...

De cette manière, le « boost » au moral est assuré !
C'est en tous cas ce que nous partage (entre autres) Nora.

Une parenthèse touchante confiée, et par Nina et par Ilayda :
C'est la tristesse ressentie par le manque de l'animal de compagnie resté avec la famille. On n'y pense peut-être pas toujours, mais notre compagnon, chien ou chat par exemple peut aussi nous manquer énormément une fois loin.
Prévoir au cas où, d'emporter des photos et un maximum de souvenirs en lien avec vos amis à quatre pattes pendant le temps de votre éloignement...
Finalement, très très peu de personnes interrogées n'ont pas vécu cette impression de manque :
Lola qui se trouve toujours actuellement là-bas, déclare :
« Pour moi jusque là aucun manque, dans le sens où j'aime beaucoup la France, mais rien ne me manque particulièrement de mon pays »
Mais de préciser : « … Mais je suis aussi en contact quotidiennement avec toute ma famille et mes amis sur mes réseaux... »

3) Je finis ce point avec le manque « matériel » cette fois :
J'avais, il y a quelques années, entendu qu'il fallait prévoir du déodorant ou des tampons hygiéniques, car c'était des articles difficiles à se procurer en Corée du Sud.
Honnêtement, c'était le cas il y a peut-être 15 ou 20 ans, selon moi actuellement il ne faut pas avoir peur de cela.
Vous trouverez tous ces éléments aujourd'hui sans problème dans les stores de votre futur quartier.
Aucune des personnes interrogées n'a parlé d'une difficulté quelconque à se fournir un produit hygiénique de première nécessité, bien au contraire, ce commerce est omniprésent de nos jours.
Et puis, à l'heure des commandes internet, même si vous vouliez vraiment un article spécifique, vous pourriez toujours vous le faire livrer directement chez vous...

Donc pas de stress pour votre futur départ à ce niveau-là ! ^^

Un point ultra-pratique pour les Français, Belges etc, les prises électriques sont les mêmes qu'ici, donc pas besoin d’adaptateur !

Aucun manque matériel constaté. En fait, Il y a vraiment tout ce qu'il faut en Corée !

Pour votre info :
Le prix des articles - je m'exprime ici à un niveau « global » pour de l'hygiène et de la nourriture locale - est inférieur à ce que l'on peut trouver par chez nous.

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QUESTION 2 - LE CHOC CULTUREL

Qu'est ce qui vous a vraiment plu une fois sur place et que vous n'avez pas dans votre pays d'origine ?
Et au contraire, qu'est ce qui vous a moins plu en Corée du Sud que chez vous?

Je reprends le joli texte envoyé par Lucie :

« ... j'ai appris la différence entre sociétés individualistes et sociétés collectives. Il est facile de deviner à quelle catégorie appartient la Belgique, il en va de même pour la Corée du Sud.
C'était mon envie de ce choc culturel justement qui m'avait attirée dans ce pays.
L'Histoire et la résilience à toutes épreuves de ce pays, me donne aussi l'impression que j'ai beaucoup à y apprendre... »

La notion de « Choc » renvoie, il est vrai, à une impression péjorative alors que celles et ceux qui ont franchi le pas de l'expatriation étaient justement attirés par le fait d'être « chamboulé.e.s » dans leurs habitudes et dans leurs repères et avec l'impression de sortir de cette expérience « grandi·e » et d'avoir « appris »...
Il est nécessaire de quitter son pays et d'être conscient et motivé·e pour sortir de ce qu'on appellerait en anthropologie ; une forme d' « ethnocentrisme ».

Pour résumer : Oui clairement. Il y a des différences majeures à tous points de vue entre les pays d'Europe et d'Asie et entre nos civilisations plutôt individualistes et un pays quasi insulaire comme la Corée du Sud, qui vit pour rappel avec ces racines toujours fortement ancrées dans une doctrine Confucianiste où la famille et la communauté sont hierarchisés et ultra importantes.

Celles et ceux qui ont franchi le cap de s'installer là-bas ont joué le jeu avec ses nouvelles règles, et après parfois un besoin d'acclimatation, ils/elles ont trouvé leurs marques et leur confort de vie personnel.

Les points positifs reçus sont donc extrêmement nombreux.
Je les ai référencés ici - des plus cités aux moins cités - dans une liste qui se veut la plus complète possible, mais bien sûr impossible d'être exhaustive sur ce sujet tant cela est vaste et subjectif.

LES PLUS :

- Pouvoir se nourrir à l'extérieur à toute heure.
La nourriture arrive une nouvelle fois en tête !
Je l'ai déjà écrit, dans les grandes villes coréennes, « manger » n'a jamais été aussi simple et souvent, les plats proposés coûtent nettement moins chers que ceux en Europe. C'est facile, bon et varié appuie Chloé, que ce soit à manger sur place, à emporter, ou bien en livraison...
Se nourrir c'est souvent synonyme de « manger à l'extérieur et rapidement » pour les jeunes actifs ou les étudiants, souvent pris dans le tourbillon ultra-rapide appelé quelquefois « Pali Pali » (Vite ! Vite !) de la société coréenne.
Cette notion est hélas un peu stéréotypante ; tous les Coréens ne courent pas toujours après le temps, en fait, c'est même peu courant de voir des gens courir dans la rue.
Mais il est vrai que la restauration doit être - nous allons dire - pratique, rapide et efficace ! D'où les différentes formules de restauration pour faciliter la vie.

Note : Malgré cette habitude qu'ont les Coréens de manger hors de chez eux, une étude récente montre une nette hausse des ventes de lave-vaisselle en 2020 en Corée du Sud. Résultat en corrélation avec l'arrivée d'un certain virus à l'échelle mondiale ?
Les habitudes pour se restaurer des habitants en Corée auraient-elles été modifiées à cause de tout cela ? En tous cas, il est clair qu'avant cette situation pandémique, le fait de manger à l'extérieur était une chose très répandue.
Peut-être cette année va laisser entrevoir une légère modification sur ce phénomène ?...

Un autre point sur le côté pratique de la restauration :
Scan met en avant l'utilité du « bipper » posé sur la table de restaurant.
Il sert à être prévenu quand son plat est prêt ou pour appeler le serveur, pour commander une portion de riz supplémentaire ou une autre bière par exemple, c'est tout de même bien commode, n'est ce pas ?!

Les Cafés/Coffee Shops sont largement appréciés aussi par nos compatriotes européens.
Souvent, ces lieux sont des points de rencontres importants pour les jeunes adultes car on accueille très peu au sein de son domicile.
Des efforts de décoration sont faits pour attirer la clientèle devenue très exigeante et pour rendre le cadre esthétiquement plus agréable pour pouvoir y rester longtemps entre ami·e·s, pour un « date » ou juste pour une pause café. Les cartes de boissons sont hyper diversifiées, du chaud au froid, et là encore, c'est souvent très joliment présenté.
Certains cafés proposent des concepts « à thèmes », et il y en a pour tous les goûts : Par exemple, boire en présence d'animaux plus ou moins exotiques, ou en faisant une activité (en pêchant ou en faisant de la mosaïque...), ou centré autour de personnages très mignons, d'univers colorés ou de personnalités réputées de K-pop ou de K-dramas... Ces endroits, soit animés soit très cosy, sont très appréciés par les Coréens et les « foreigners ».

Les réponses reçues démontrent aussi un engouement important pour la vie nocturne - notamment à Séoul - où en plus de clubs, Gavin nous rappelle que chaque groupe d'ami.e.s peut sortir pousser la chansonnette dans un « Noraebang » (Karaoké), passer des heures à jouer en ligne dans un « PC bang », à pratiquer une activité physique au choix dans un centre de « Sports Indoors » ou à jouer dans une salle d'arcades ouverte 24h/24...
La vie nocturne fait partie intégrante du style de vie moderne autant pour les locaux que pour les ressortissant·e·s étranger·e·s installé·e·s là-bas, et certains quartiers l'ont bien compris, en proposant des activités toujours plus « fun » les unes que les autres...
Le divertissement est au cœur des attractions coréennes et avec tout cela : Impossible de s'ennuyer une seule seconde !

Note : pour les gens stressés par leur boulot par exemple, il est possible tout simplement de louer une salle à la demi-heure pleine de vaisselle et d'électro-ménagers récupérés. Et protégé·e·s par un équipement de protection (casque, combinaison, gants et lunettes de protection), l'usager peut ainsi se libérer de son stress en cassant absolument tout dans la pièce ! Le concept est en train de s'exporter par chez nous... ;)

Le Métro est grandement apprécié aussi.
Un tiers des sollicités au questionnaire a répondu avoir aimé prendre le métro !
Autant pour les horaires fiables des arrivées des trains, pour le fait que tout soit facile et bien indiqué au sein des stations, pour la propreté des sols des quais et des rames, pour le coté pratique du réseau « pieuvresque » qui dessert une large étendue géographique de la ville et de ses alentours, et pour l'accès au WiFi quasi partout.

Le prix du trajet n'est franchement pas excessif et le chargement aux bornes de la carte de transport, (la « T-Money » - plus jolies les unes que les autres au passage) est très simple et possible dans chaque station.

La discipline des usagers des transports en commun est, elle aussi, largement mise en avant. Un ballet, toujours le même, se déroule à chaque arrivée de train :
- Jingle de l'opérateur de transport.
- Ouverture des portes de protection des quais et des rames.
- Descente des voyageurs par le centre des sorties du wagon.
- PUIS entrée des nouveaux navetteurs via les cotés des accès.
- Fermeture des portes.
- Départ du train dans une douce musique.



Cette chorégraphie systématique permet de voyager dans de meilleures conditions que sur certains réseaux de métros de grandes villes européennes !
Pour Léane, Française ;
« ... Prendre ce transport, à Séoul , c'était un réel plaisir ! »
Je ne m'aventurerai pas à comparer ici le métro séoulien avec le métro parisien, mais effectivement l'expérience est, heu... comment dire...? Hum ! Très différente ! ;)

Ensuite vient la réponse de l'architecture !
Ce point est plébiscité autant pour la richesse de ses constructions traditionnelles que pour son coté design très novateur.
Si vous êtes une personnalité sensible au visuel des choses, vous serez complètement bluffé.e par la beauté des bâtiments et par la cohabitation entre le moderne et l'ancien au niveau architectural.
Il a une sorte de contraste étonnant entre un temple historique sur fond d'architecture hyper-moderne.
Le temple bouddhiste Bongeunsa, par exemple : situé à deux pas du Starfield COEX Mall (qui a seulement une vingtaine d'années et qui est l'un des plus larges centres commerciaux au monde) illustre parfaitement ce choc architectural créant un mariage des genres à la fois saisissant et harmonieux.
Plus loin dans l'article nous reviendrons sur d'autres endroits à couper le souffle, à visiter lors d'un séjour en Corée...



La sécurité est un point, lui aussi, mis en avant très souvent dans les résultats.

3 axes ont été abordés à ce propos :

1) Celui de pouvoir rentrer chez soi, seul.e et tard, et sans avoir de l'appréhension dans les rues.
Même s'il est recommandé de toujours garder un œil attentif en toutes circonstances, il est remarquable qu'à la lecture des expériences partagées par nos compatriotes, on constate ce sentiment commun d'être rassuré.e, même dans une mégapole coréenne, la nuit.

2) Pouvoir s'habiller pour une jeune fille comme elle le souhaite ne semble pas poser de problème. En écrivant cela, je suis moi-même étonnée d'ailleurs de devoir le stipuler ;
Non. Porter une jupe, même courte, n'a pas donné de sentiment de danger aux jeunes filles qui les portaient, et qui l'ont partagé avec nous pour cet article.
Malheureusement nous sommes à une époque où ce n'est pas partout le cas...
Nora nous confie : « Me balader tard la nuit et porter des mini jupes sans me faire harceler par certains hommes, a été libérateur pour moi, lors de mon séjour en Corée »...
Une impression confirmée par d'autres témoignages de jeunes filles.
On notera cependant que certaines habitudes bien ancrées dans les traditions coréennes font que les femmes éviteront de porter un décolleté et veilleront autant que possible à se couvrir les épaules (en portant un tee-shirt sous leur débardeur à fines bretelles, par exemple)
Note : Ces habitudes sont en train d'évoluer surtout dans certains quartiers de Séoul, mais il est courant néanmoins de s'adapter un minimum en ne portant pas de décolleté trop « plongeant » dans les rues, par contre jupe et short très courts, welcome !

La mode vestimentaire coréenne très accessible pour tous les budgets et l'élégance quasi systématique des Coréennes et des Coréens est un autre point positif mis en avant dans les retours reçus, mais je fais le choix de ne pas développer ici plus longuement.

3) Pour terminer, la (quasi) absence de pickpockets.
Alors, comme toujours, les précautions sont de mises, mais il est vrai que les vols de biens sont beaucoup moins fréquents en Corée que par chez nous...
Je vous invite d'ailleurs à regarder l'expérience faite en caméra cachée dans un café de Séoul en 2018 par les jeunes YouTubers JAYKEEOUT x VWVB (avec leur laptop et leur appareil photo laissés sur une table pendant de longues minutes):
https://www.youtube.com/watch?v=aNmMZaohppo


Il y a eu encore d'autres retours positifs comme :

- La facilité pour faire ses courses (Aaaah les « Convenience Stores », vous y serez totalement accros !),
- La discipline et le respect des Coréens en général,
- La rapidité des services et de certaines administrations,
- Et la gentillesse constatée des locaux.

Je choisis par contre de développer ce point-ci :
Aurore nous familiarise avec la notion de « 정 (jeong) », un lien social/sentiment très difficilement traduisible chez nous.
On pourrait le définir comme un terme proche de : chaleureux, attentionné, bienveillant et empathique - une sorte d'attachement naturel qui fait que le coréen est soucieux du bien être d'autrui – essentiellement à partir du moment ou cette personne entre dans sa sphère privée.
Voici un texte et une vidéo (en anglais) pour ceux qui voudraient aller plus loin dans la compréhension de ce concept très intéressant pour nous justement :
https://www.knowingkorea.org/contents/view/204/The-uniquely-Korean-concept-of-Jeong

Je m'arrête ici pour les avis positifs, même si cette liste est loin d'être complète...
Attention de ne pas néanmoins généraliser !
Soyons toujours ouvert·e·s au fait qu'il reste des exceptions partout, notamment en ce qui concerne d 'éventuelles personnes malhonnêtes.
Mais je voulais mettre ici en lumière qu'il est évident que les aspects positifs ressentis par les ressortissants européens en Corée, sont divers et nombreux...

LES MOINS :

Il y a eu cependant (et heureusement j'ai envie d'écrire, il n'existe pas de monde parfait !) des choses moins positives qui ont été relevées dans la vie coréenne actuelle constatées par les émigrés européens.
Voici une courte liste ci-dessous :

La hiérarchie de l'âge et le respect des anciens qui en découle est une bonne chose dans un sens, mais Léane nous écrit ceci :
«... Quelque chose qui m'a plutôt déplu ; ce sont les quelques personnes âgées qui donnent l'impression que leur âge leur permet de manquer de respect aux autres »...
Il est vrai que dans le ballet précédemment décrit sur les quais de métro, sachez tout de même qu'une « ajumma » peut foncer devant vous ou vous rentrer dedans sans aucun remord pour pouvoir entrer dans la rame avant tout le monde.
Et gare à celui qui oserait s’asseoir sur une des places réservées aux seniors ; le regard perçant et désapprobateur d'une de ces terribles femmes d'âge moyen, lui ferait se sentir extrêmement mal à l'aise instantanément !
Néanmoins, j'adoucirais légèrement ce propos ; la plupart des grands-mères (et des grands-pères) sont en général d'une extrême gentillesse et même si leurs regards pourraient vous sembler insistants, ce sera plutôt un regard avec de la curiosité et de la bienveillance.
Si en plus vous montrez votre connaissance de quelques règles d'usage (saluer légèrement de la tête sans tenir le regard, servir ou recevoir à deux mains ce que vous donne votre ainé.e, ne pas commencer à manger avant que la personne la plus âgée ait sa cuillère en main), ou alors avoir une connaissance de base de la langue coréenne), il y aura de grandes chances que vous viviez plutôt des expériences très positives avec ces personnes âgées.
En parallèle de son ouverture récente aux autres cultures internationales, la Corée reste encore un pays très ancré dans certaines valeurs qui pourraient être perçues par les étrangers comme xénophobes, patriarcales ou misogynes.
Cela peut se ressentir de nos jours avec nos regards et nos combats d'Occidentaux dans nos sociétés mixtes.
Il est important cependant de souligner que la Corée vit une grande mutation actuellement au niveau de sa population et les choses sont aussi en train d'évoluer.
Même si les campagnes reculées coréennes sont plus lentes au changement de mentalité, il est fort fréquent d'assister à des manifestations et à d'autres actions pour faire bouger les choses dans les grandes villes de Corée.

Pour finir, Aurore nous partage ce point-là :
« Quelquefois, tout tourne tellement autour du couple ! Les vêtements, les traditions (célébrer les 100 jours ensemble par exemple), les restaurants et les activités parfois, où tout est fait pour être à deux, le fait que ce soit toujours une des premières questions que les gens posent (après le nom et l'âge)... »
C'est vrai que la Corée donne une importance énorme au couple en général !
Souvent, on peut voir de jeunes couples qui se promènent main dans la main dans les rues de la capitale avec leurs vêtements assortis, par exemple
A propos des couples (et sur la vie en Corée en général) il y a énormément d'infos qui se trouvent sur la chaîne du jeune français installé à Séoul : Fabien Yoon
https://www.youtube.com/watch?v=ydTmhIdCV0g

Il y a eu ces points-là qui ont aussi été énoncés :
- Le manque de certains gestes de politesse liés aux différences sociétales (comme tenir une porte pour la personne après nous, ou dire « Bonjour ! » en entrant dans un ascenseur). 
- Le manque de pistes cyclables dans les rues des grandes métropoles.
- Et « Attention au froid hivernal ! » nous rappelle Ilayda, qui est bien plus froid qu'on ne peut se l'imaginer avant de s'installer en Corée !

Pour étoffer les points négatifs, certains autres sont répertoriés dans cette vidéo de Ji-Soo François Kim alias Korea Dash :
https://www.youtube.com/watch?v=aC6QdgEbLEU
(qui donne dans sa vidéo suivante les points positifs de la Corée sur la France)
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QUESTION 3 - LE MAL DU PAYS

On dit qu'un.e expatrié.e peut ressentir un certain « blues ».
L'avez-vous, vous-même vécu ?
Et si oui, quel a été votre truc/astuce à partager avec les autres future·e·s expatrié·e·s qui pourraient vivre cette situation ?

Plus de 4 personnes sur 10 dans les sondé.e.s ont effectivement ressenti à un moment de leur expatriation, une période où leur pays d'origine leur manquait.

Pour certains, ce fût juste après le départ de leur famille venue leur rendre visite, ou bien à l'entrée de l'hiver rude...
D'autres disent que c'est plutôt avant le grand départ qu'ils/elles ont eu une appréhension de quitter leur terre natale, mais qu'une fois parti.e les doutes se sont envolés - en même temps que leur avion en direction de Incheon Airport! ^^
Quelques uns avouent que, oui il y a eu des moments de doute et de solitude malgré leur préparation à vivre ce grand changement...
Mais aucune/aucun n'a vécu de moments trop lourds et trop pénibles pour les faire changer d'avis et leur donner l'envie d'arrêter l'aventure et de revenir prématurément en Europe.
Bien au contraire :
« C'est la Corée maintenant qui me manque ! » s'exclame B. l'une des jeunes expatriées revenue aujourd'hui en Belgique...

Une autre jeune fille nous partage l'idée qu'il ne faut pas sous-estimer la méconnaissance de la langue locale.
Pour une expatriation à moyen ou long terme et pour une vie sociale et une situation professionnelle épanouies, l'anglais ne suffira pas.
« Selon moi il faudra pouvoir avoir un niveau de coréen assez haut pour une intégration sur la longueur » nous conseille-t-elle...
Le soutien et le contact avec la famille et les ami.e.s proches restent hyper important. Via les réseaux sociaux ou en visite physique, il est primordial de garder du lien nous rappelle-t-on plusieurs fois.

« Il est nécessaire d'être occupé.e et de ne pas hésiter à sortir, à avoir des activités, à rencontrer de nouvelles personnes dans les moments de creux. »
Et si possible, des Coréens car il est constaté que souvent les expatrié·e·s se rencontrent et se côtoient entre eux, mais ils/elles ont du mal à tisser des liens amicaux avec les locaux.

« Il est bienvenu de s'intéresser à la culture, à l'histoire, aux coutumes, d'être curieux, de visiter et de voyager dans le pays jusque dans les îles pendant ses week-ends de libre. »

Bouger, s'intéresser, avoir une vie sociale remplie et active, s'épanouir dans ses études ou son job, et bien sûr, ne pas avoir peur de communiquer avec les autres, résument assez bien le comportement d'un expatrié heureux en Corée du Sud.

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QUESTION 4 - PLEIN LES YEUX !

Nous le savons bien, si l'on veut être curieux et découvrir de nouvelles choses, la Corée regorge de nombreux endroits magnifiques !
J'ai demandé aux personnes qui ont répondu au questionnaire de me lister les lieux in-cro-ya-bles à visiter et les activités dépaysantes à faire...

Le rapprochement évident avec la nature :
Les plus nombreuses propositions sont les sorties en extérieur, pour faire une randonnée dans la nature, par exemple.
Les montagnes autour de Séoul qui offrent, comme nous le dit si bien Nina, « à la fois un brin de nature et de magnifiques points de vue » (Inwangsan et Achasan Mountains pour ne citer qu'elles) ou de visiter les grandes et belles plages de Busan (par exemple Gwangalli, Haeundae et Seongjeong)

Deuxième point le plus souvent cité : Les Temples.
La liste des temples traditionnels est très grande.
Citons entre autres ici:
- Beomeosa
- Haedong yonggungsa
- Suguksa
- Gakwonsa
- Saseongam Hermitage
ou le Bongeunsa Temple déjà cité précédemment.

Léane nous suggère d'aller porter des Hanboks (costumes traditionnels) dans un des palais traditionnels :
- Gyeongbokgung
- Changdeokgung & Changgyeonggung
- Deoksugung & Gyeonghuigung
« C'est une expérience super sympa, encore plus si on peut être entre amis et/ou avec un photographe pour immortaliser le moment ! »

Là-Haut :
La Lotte World Tower (ou Seoul Sky Tower) à Séoul a détrôné la célèbre N Seoul Tower, avec ses 555 mètres de haut, le bâtiment était lors de son ouverture en 2017 le 5ème plus haut gratte-ciel au monde.
« Quoi de mieux que de monter en haut de cette tour en fin de journée et ensuite regarder le coucher du soleil sur la ville. Quoi de mieux que de voir de tout en haut la ville en pleine effervescence! » nous partage Nora, un peu poète. ^^


Le Yeouido Park, magnifique écrin de verdure situé à Yeouido-dong a aussi son lot d'habitué.e.s, surtout au printemps lors de la floraison des « Sakuras » (cerisiers japonais).

Les berges de la Rivière Han à Séoul ou Suyeong à Busan, où l'on peut faire des ballades à vélo et pique-niquer, ou bien se promener sur les bords du cours d'eau Cheong-gye-cheon, sont des activités à inscrire aussi sur sa « To-Do-List ».

Des endroits un peu « magiques » à voir comme :
- Le village Gamcheon à Busan : avec ses rues escarpées, ses ruelles sinueuses, ses maisons aux couleurs vives et ses œuvres d'art exposées partout dans les rues
- Le Penguin Village à Gwangju : un autre village réhabilité ; le « village des pingouins » a été nommé ainsi d'après la façon dont les personnes âgées souffrant de douleurs aux articulations marchaient un peu comme des pingouins dans ses rues étroites et en pentes.
- Le Hanok Maeul de Jeonju : Village traditionnel où on peut déguster un délicieux Bibimbap.
- Le village historique de Hahoe : Découvertes de coutumes ancestrales dans ce village de Hanoks construit autour de son arbre vénéré et habité par un esprit sacré.

Plus jeune et plus urbain :
Une bonne soirée à Itaewon repaire des expatrié·e·s,
ou Hongdae quartier prisé par les étudiant·e·s. « Pour y rencontrer des coréennes et des coréens en soirée et apprendre à faire la fête comme eux savent si bien le faire et découvrir les jeunes talents K-pop de demain » : Les « buskers » (chanteurs et danseurs de rue)

Comme activités, on peut aussi citer :
- Aller chanter avec des ami·e·s dans un noraebang.
- Aller se détendre dans un des nombreux Spa.
- Chiller dans un Animal-Café - il y en a tellement !

Et encore :
- Se promener dans les rues de Insa-dong le week-end et découvrir des pépites de l'art coréen.
- Faire du shopping et se faire alpaguer par les vendeuses de K-Beauty du quartier de Myeong-dong.
- Découvrir les marchés traditionnels comme celui de Gwangjang market, nous conseille Claire ou le Marché aux poissons de Noryangjin.

Et si l'on veut s'imprégner plus en profondeur de l'histoire coréenne, Lucie nous informe avoir visité la DMZ - la zone coréenne démilitarisée - zone tampon entre les deux Corées depuis 1953 (d'une longueur de 248 km pour environ 4 km de large) ainsi que la Prison Sodeamun (au Nord de Séoul) :
« La Corée est connue pour de nombreuses choses différentes mais ce sont ces deux endroits qui m'ont le plus touchée ; particulièrement la prison Sodeamun, qui nous immerge dans le passé de la Corée sous l'invasion Japonaise » nous explique-t-elle.

Cette liste peut toujours être étoffée, mais avec ces idées-ci déjà, vous aurez de quoi faire !

Note : Si vous voulez vous aider dans vos visites d'un guide touristique, celui du Lonely Planet semble être le mieux fait et le plus complet, et vous aide à vous repérer dans ce magnifique pays riche en surprises. Le guide indique souvent par un bref résumé historique les lieux à visiter...

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QUESTION 5 – YUMMY ! 
...Parce que c'est toujours bon de finir sur une touche positive et qui met l'eau à la bouche ! Aurore écrit : « Sortir manger a toujours été un des meilleurs remèdes ! »...
Et nous sommes bien d'accord avec cela !


Alors, voici une liste de plats conseillés par nos expatrié·e·s européen·ne·s et qu'il faut - absolument - goûter une fois installé·e là-bas !

Vous connaissez sans doute le kimchi coréen que l'on prépare en famille une fois par an. (Vidéo de Laurent Caccia sur ce sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=BVZYhlhrFks)

À côté des bibimbap, gimbap, bulgogi et autre fried chicken (avec bière svp !) qu'on ne présente plus - Ruez-vous sur les bonnes adresses coréennes qui vous proposent :

- Samgyupsal (BBQ coréen)
- Japchae (nouilles de patates douces et légumes)
- Jjimdak (poulet cuit vapeur, divers légumes marinés )
- Dakgalbi (poulet épicé sauté )
- Dwaeji gukbap (soupe avec porc et riz)
- Sujebi (soupe coréenne de pâtes)
- Samgyetang (soupe de poulet au ginseng)
- Kongguksu (nouilles servies dans un bouillon de lait de soja froid malheureusement servi uniquement en été)
- Mul naeng myun (soupe de nouilles faites de farine de sarrasin, de pomme de terre et de patate douce)
- Sundubu jjigae (soupe composée de tofu frais, de légumes, parfois de champignons, d'oignon, et facultativement de fruits de mer ou de viandes)
- Gamjatang (Soupe épicée de ragoût de dos de porc)
- Bibim naegmyeon (nouilles froides) et patbingsu (glace finement pilée recouverte d’un mélange de haricots rouges - à déguster en été)

Tout ceci avec du Soju (spiritueux traditionnellement fait à partir de riz) ou du Makgeolli (Alcool de riz doux et laiteux ) - à boire avec modération bien sûr ! -

Note :
Jake de la chaîne « the Korean Dream » a sorti un guide ebook des meilleurs restaurants à fréquenter en Corée :
https://www.thekoreandream.fr/produit/le-guide-des-meilleurs-restaurants-de-seoul/
Et
Un livre de recettes coréennes est sorti pour celles et ceux qui voudraient continuer à préparer cette délicieuse cuisine :
« La Cuisine coréenne » de Fabien Yoon aux éditions du Chêne.





Et voilà !

Ce dossier s'arrête ici et a spécialement été créé dans le but de vous aider à préparer au mieux votre fabuleux projet d'expatriation en Corée du Sud.
En espérant que vous avez pris beaucoup de plaisir à le lire - autant que j'en ai eu à le préparer et à l'écrire.

J'espère aussi que celui-ci vous a appris des choses, et que cela vous éclairera un peu plus sur les points sensibles sur lesquels faire attention lors d'un départ dans un pays culturellement si différent du nôtre, et que vous avez maintenant quelques pistes supplémentaires pour vous aider dans votre processus d'intégration une fois sur place.

Je le répète une dernière fois :
Il est impossible de généraliser un pays, une culture, une ethnie, et chaque voyage/séjour en Corée du Sud est différent avec son lot de bonnes et de mauvaises expériences ! Il me semble que le plus important est de vivre son expérience à fond et en étant en accord avec qui vous êtes et dans le respect de votre pays d'accueil.

Je remercie très chaleureusement les 15 personnes qui ont bien voulu partager leur expérience personnelle et qui m'ont apporté de la belle matière pour l'écriture de cet article riche en références et que j'espère le plus complet possible.
Merci aux nombreux youtubeurs cités de partager leur vie et leur expérience sur place à travers leur contenu vidéo.
Merci au groupe Facebook Échange de langues à Paris/파리 언어교환 qui m'a permis de récolter certaines informations et au Centre Culturel Coréen de Bruxelles pour leur soutien régulier. (http://brussels.korean-culture.org/fr)

Cher.e.s Expatrié.e.s de toutes les origines, (anciens, actuels ou futurs) et peu importe les raisons de votre choix d'expatriation, je vous souhaite beaucoup de beaux moments à vivre dans votre formidable et enrichissante aventure dans la péninsule coréenne !

* Cet article est rédigé par un journaliste honoraire de Korea.net. Notre groupe des journalistes honoraires est partout dans le monde, pour partager sa passion de la Corée du Sud à travers Korea.net.

etoilejr@korea.kr