Le 13 septembre, la Présidente Park Geun-hye a appelé son administration à revoir les procédures d’intervention en cas d’urgence après les fortes secousses sismiques qui ont frappé la ville de Gyeongju le 12 septembre.
« La Corée est actuellement considérée comme un lieu relativement bien protégé en cas de séisme. Or, cet incident est un signal qui nous amène à remettre en question cette idée», a averti la Présidente Park lors d’un conseil des ministres convoqué le 13 septembre dernier.
« Compte-tenu de l’incident à Gyeongju, où la terre a tremblé à la suite de séismes de magnitude 5,1 et 5,8 hier, nous devons revoir entièrement notre politique de gestion des catastrophes en cas de tremblement de terre, notamment en ce qui concerne les centrales nucléaires et les aires de stockage des déchets radioactifs », a déclaré la Présidente Park. Elle a invité son administration à se préparer à répondre efficacement à des séismes de plus grande magnitude à l’avenir.
Evoquant les dégâts provoqués par le séisme, la chef de l’Etat coréen a demandé au gouvernement « d’envoyer, dans les meilleurs délais, sur le terrain une équipe d’inspection chargée d’évaluer les dommages causés par le tremblement de terre et les raisons de la catastrophe afin de limiter au maximum les désagréments supportés par le pays ».
La Présidente Park Geun-hye a présidé, le 13 septembre 2016, le conseil des ministres à Cheong Wa Dae.
Le Ministère de la Sécurité publique a annoncé qu’un séisme d’une magnitude de 5,1 a frappé la région située à 9 kilomètres de la cité de Gyeongju, au sud-est de la Corée, dans la province de Gyeongsangbuk-do à 19 heures 44 et 32 secondes. Il avait été suivi d’une seconde secousse de 5,8 sur l’échelle de Richter, puis de deux répliques de magnitude 3.
Pas moins de 253 incidents ont été signalés parmi lesquels 8 personnes blessées, 106 bâtiments endommagés et 16 conduites d’eau éclatées.
Rédaction : Jeon Han, Yoon Sojung (hanjeon@korea.kr)
Traduction : Alexia Griveaux Carron
Photos: Cheong Wa Dae