Par Park Gil-ja et Jung Joo-ri

Ce vendredi 8 mars se tient la 42ème Journée internationale des droits des femmes. À l'occasion de cette journée instituée en 1975 par l'Organisation des Nations unies, des manifestations sont prévues partout en Corée.

À Séoul, des associations des droits des femmes ont appelé à arrêter le travail à 15 h sur la place de Gwanghwamun. Cet horaire symbolique est censé être celui à partir duquel les femmes travaillent gratuitement, si l’on compte le fait que les femmes sont payées en moyenne 37 % de moins que les hommes en Corée.

Dans le même endroit, à 18 h, le collectif réunissant des associations et syndicats des droits des femmes, organisera la 35ème manifestation des femmes, sous le thème « Egalité des sexes, un accomplissement de la démocratie ».

Pour l’égalité des sexes, le gouvernement sud-coréen présente des politiques concernées. La municipalité de Séoul prévoit de publier officiellement la liste complète des rémunérations selon le sexe dans ses 23 établissements affiliés à partir d’octobre prochain.

« A commencer par cette mesure, la ville de Séoul se focalisera sur l'inégalité salariale entre les hommes et les femmes et publiera également un guide de l'équité salariale destiné aux entreprises privées », a annoncé le 7 mars Mun Miran, adjointe au maire de Séoul chargée des affaires de la femme et de la famille.

Le ministère de l’Egalité hommes-femmes et de la Famille, quant à lui, envisage de créer un corps consultatif avec des entreprises privées en vue de rétablir une égalité des sexes dans les emplois de l'encadrement supérieur.

krun@korea.kr