Le président Lee Jae Myung pose aux côtés de Bill Gates, au bureau présidentiel de Yongsan, à Séoul, le 21 août 2025. © Bureau présidentiel
Par Xu Aiying
Le président Lee Jae Myung a déclaré ce 21 août dans une interview accordée au quotidien japonais Yomiuri Shimbun que l’accord sur les victimes de l’esclavage sexuel de l’armée japonaise et sur le travail forcé imposé durant la Seconde guerre mondiale étaient des « promesses entre nations » et qu’il n’était « pas souhaitable » de revenir en arrière.
« Il est nécessaire de reconnaître la réalisé et d’œuvrer autant que possible en faveur d’une compréhension mutuelle et d’éviter toute confrontation », a-t-il déclaré. « Si l’accord conclu avec la précédente administration japonaise est difficile à accepter pour nos citoyens, celui-ci doit être considéré par la nation coréenne comme une promesse », a-t-il ajouté.
« J’ai la double responsabilité, en tant que président, de veiller à la cohérence des politiques du gouvernement et à la reconnaissance internationale de la nation tout en prenant en compte l’opinion publique, en particulier celle des victimes et de leurs familles », a-t-il poursuivi en proposant de faire avancer les discussions dans une perspective « plus humaine ».
Le chef de l’État a également souligné l’importance des relations coréano-japonaises et s'est dit « convaincu » qu'elles pourraient être bénéfique pour le Japon en particulier. Il discutera des perspectives de coopération bilatérale avec le Premier ministre Shigeru Ishiba lors de sa visite officielle à Tokyo prévue pour ce week-end.
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