Le New York Times a dit le plus grand bien des développeurs d'applications mobiles coréens et de l'infrastructure Wifi haut débit à Séoul.
Dans un article publié le 7 juin et intitulé "Ce que la Silicon Valley pourrait apprendre de Séoul", le journal a rapporté que les investisseurs américains commencent à considérer Séoul comme "une sorte de boule de cristal" et à penser que les rêves les plus ambitieux de la Silicon Valley ont déjà été réalisé dans la capitale coréenne.
Le New York Times estime que si beaucoup de gens aux États-Unis pensent que l'avenir de la technologie se forge dans la Silicon Valley, la Corée est beaucoup plus avancée en termes d'applications mobiles.
Mike Kim de la ville d'Auckland, en Californie, a été interviewé par le New York Times et il a déclaré que lorsqu'il était à San Francisco, tout le monde appelait la cité "la capitale mobile du monde", mais qu'il a été sidéré de constater que la Corée avait "trois ou quatre ans d'avance".
Mike a travaillé par le passé pour des entreprises comme Zynga et LinkedIn, mais il a rejoint Woowa Brothers, il y a cinq mois : une société coréenne qui exploite une application de livraison de produits alimentaires appelée Baedal minjok.
Mike rapporte qu'aux Etats-Unis, les gens sont contents quand un parc public est équipé en Wifi, mais qu'à Séoul, les gens peuvent regarder des films en streaming sur leurs téléphones, même dans le métro, en profondeur sous la terre. "Quand je retourne aux États-Unis, j'ai l'impression que c'est le Moyen-Âge", confie-t-il dans l'article.
Le journal souligne ensuite que bon nombre des applications pour smartphones qui gagnent en popularité aux États-Unis sont monnaie courante depuis longtemps en Corée. L'article précise ainsi que si la Silicon Valley espère apprendre aux États-uniens à payer avec leur téléphone, les Coréens pratiquent déjà cela de façon quotidienne, utilisant leur smartphone pour régler des factures et payer dans des commerces depuis des années.
Enfin, l'article explique qu'un certain nombre de villes à travers le monde, comme Tel Aviv, Berlin ou Bangalore, tentent de rivaliser avec la Silicon Valley en termes d'innovation technologique, mais que Séoul est sa "plus grande rivale". Le New York Times annonce enfin que les investisseurs américains commencent à raccrocher leurs wagons. Ainsi, une institution américaine spécialisée dans le développement des jeunes pousses appelée 500 Startups a récemment mis en place un fond baptisé appelé 500 Kimchi qui va se concentrer exclusivement sur les start-up coréennes.
Rédaction : Limb Jae-un (jun2@korea.kr) pour Korea.net
Version française : Bruno Ange