Les militants de droite japonais organisent le 1er novembre une manifestation anti-coréenne dans le district de Shinjuku, à Tokyo, en agitant des drapeaux du soleil levant. Ⓒ Yonhap News
C'est ce qu'a déclaré Etsuro Totsuka, avocat international spécialisé dans les droits de l'Homme au Japon, le 1er décembre, sur l'utilisation du drapeau lors des Jeux olympiques d'été de Tokyo en 2020, lors de l’entretien accordé à Korea.net.
Jouant un rôle clé dans la diffusion à l’étranger de questions liées à la Corée et au Japon, notamment celles concernant l'esclavage sexuel de l’armée impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale, il a déclaré : « Recourir au drapeau utilisé lors de l’invasion de la Seconde Guerre mondiale aux Jeux olympiques a quelque chose en commun avec une politique militariste ».
« Le Japon doit prendre en compte les sentiments de nombreux Asiatiques victimes de la guerre d'agression japonaise, y compris ceux des Coréens et des Chinois », a-t-il ajouté.
L'avocat a expliqué l'identité du drapeau et son utilisation en déclarant : « le drapeau du soleil levant est principalement utilisé lorsque des groupes (japonais) de droite portant des uniformes militaires et entonnant des chansons de l'armée défilent dans les rues ».
« Quand je vois ceux qui attaquent la Constitution pacifiste (du Japon) et réclament un retour à l'ère militariste, trois termes me viennent à l'esprit : la guerre d'agression, le gouvernement colonial et la violence », a-t-il déclaré. « Je crains qu'une époque aussi effrayante ne revienne. »