Société

25.10.2024

Une fresque d'art médiatique accueille les visiteurs à leur entrée au Dokdo Museum Seoul, situé dans l’arrondissement de Yeongdeungpo. © Lee Jihae / Korea.net

Une fresque d'art médiatique accueille les visiteurs à leur entrée au Dokdo Museum Seoul, situé dans l’arrondissement de Yeongdeungpo. © Lee Jihae / Korea.net



Par Lee Jihae

Le 25 octobre est la journée dédié à Dokdo, ces îlots situés à l’est de la péninsule coréenne. La date a été choisie en commémoration du 25 octobre 1900, date à laquelle Gojong a publié le décret impérial stipulant que Dokdo fait partie intégrante de la Corée. Elle a pour but de rappeler la souveraineté de la Corée sur ce territoire insulaire ainsi que la détermination du pays à le protéger.

Le Dokdo Museum Seoul a vu le jour en 2012 au sein de la fondation pour l'histoire de l'Asie du nord-est. De nombreuses animations et expositions y mettent en lumière le processus de formation, la biogéographie et l'importance historique de Dokdo en tant que territoire coréen.

Une maquette des deux îlots de Dokdo, Seodo à gauche et Dongdo à droite, au Dokdo Museum. © Lee Jihae / Korea.net

La maquette des deux îlots de Dokdo, Seodo à gauche et Dongdo à droite, au Dokdo Museum. © Lee Jihae / Korea.net


Les deux îlots qui composent Dokdo, Dongdo et Seodo, sont des formations volcaniques dont l’origine remonte à entre 4,6 et 2,5 millions d'années, soit à une période bien antérieure de la formation des autres îles volcaniques coréennes, Ulleungdo et Jeju.

Dongdo comporte un embarcadère ainsi qu’un poste de garde et un phare, tandis qu’il est possible de passer la nuit sur Seodo. Avec Ulleungo, Dokdo fait partie du premier géoparc national de Corée, désigné en 2012.

Au Dokdo Museum Seoul, divers documents et enregistrements prouvant l’appartenance de l’île à la Corée sont exposés. Les plus notables sont la directive du Dajokan et l’édit impérial n°41.

Le premier a été publié par le gouvernement japonais de Meiji dans le cadre de ses réformes visant à en faire une nation moderne. Le 29 mars 1877, le Dajokan, la plus haute instance administrative du Japon à l'époque, a publié cette directive qui stipule qu’« Ulleungdo et Dokdo ne font pas partie du territoire japonais ».

La directive de Taejeonggwan. © Lee Jihae / Korea.net

La directive du Dajokan. © Lee Jihae / Korea.net


Le deuxième a été publié le 25 octobre 1900 par Gojong, qui chargeait le gouverneur d’Ulleung de la responsabilité de Dokdo. Des gardes coréens y sont d’ailleurs toujours présents.

L’édit n°41. © Lee Jihae / Korea.net

L’édit impérial n°41. © Lee Jihae / Korea.net


Le Dokdo Museum Seoul raconte également l’histoire des chiens Sapsal, considérés comme les gardiens de Dokdo. Race d’origine coréenne, le chien Sapsal travaille depuis aux côtés des gardes qui résident sur l’île.

Le chien Sapsal, gardien de Dokdo. © Lee Jihae / Korea.net

Le chien Sapsal, gardien de Dokdo. © Lee Jihae / Korea.net


Enfin, une partie du Dokdo Museum Seoul est dédié aux Gangchi, une espèce de lions de mers, qui régnaient autrefois sur les eaux de Dokdo. Plus tard, lors de l'annexion du territoire par le Japon, le 22 février 1905, leur population a drastiquement diminué. L'espèce a été déclarée éteinte par l'Union internationale pour la conservation de la nature en 1994.

Le lion de mer de Dokdo. © Lee Jihae / Korea.net

Le lion de mer Gangchi de Dokdo. © Lee Jihae / Korea.net


jihlee08@korea.kr