Cuisine & voyage

20.05.2025

Des plats issus de la cuisine bouddhique. © Cultural Corps of Korea Bouddhism

Des plats issus de la cuisine bouddhique. © Cultural Corps of Korea Bouddhism



Par Aisylu Akhmetzianova

La culture bouddhique a été inscrite sur la liste du patrimoine immatériel du Service du patrimoine coréen, a annoncé l’organisation ce 19 mai.

Cette cuisine fait référence aux habitudes alimentaires pratiquées par les moines des temples bouddhistes. Celles-ci excluent tout produit d’origine animale (viande, poisson, lait, œufs) mais aussi cinq ingrédients (dont ail, ciboule et poireau) qui, par leur goût épicé, entravent la mise en pratique des enseignements de Bouddha.

Cette « cuisine des temples » introduite en Corée avec la diffusion du bouddhisme a continuellement influencé la culture alimentaire coréenne. Des références aux mandu végétariens et au sangat kimchi (chou fermenté avec une sorte de moutarde), ont été identifiées dans le Dongguk Yi Sangguk jip, un document écrit au XIIIe siècle. Sous Joseon, les moines des temples fournissaient la ville en tofu et en meju (pâte de soja servant de base aux doejang, ganjang et gochujang) et autres céréales.

« La cuisine bouddhique reflète les valeurs de respect du vivant et la philosophie de non-violence véhiculées par le bouddhisme et est en ce sens véritablement unique. Elle n’appartient pas à un groupe ou un temple en particulier et ses recettes sont aussi variées qu’il existe de temples », a précisé l’institution.

aisylu@korea.kr