Un colloque s'est tenu récemment à Rome pour se demander si le hanji, le papier de mûrier traditionnel coréen, pouvait être utilisé pour restaurer des documents italiens anciens.
Lors de la conférence sur le papier hanji et la restauration d'archives du patrimoine culturel, le 15 octobre, un chercheur de l'Institut naturel de recherche du patrimoine culturel (NRICH), qui dépend de l'Administration coréenne du patrimoine culturel (CHA) et un professeur de physionomie forestière de l'université Kookmin, ont détaillé les caractéristiques de papier traditionnel de mûrier et conseillé la promotion de son utilisation dans la restauration et la conservation des documents anciens.
Les participants européens du colloque ont montré un grand intérêt pour les utilisations potentielles du hanji dans la restauration et la préservation des documents anciens et d'autres éléments de l'héritage culturel en papier.
Dans le cadre de la conférence, l'Institut central italien pour la restauration et la conservation des archives et bibliothèques du patrimoine (ICRCPAL) a l'intention d'étudier si le hanji conviendrait pour restaurer des peintures et des documents anciens. Le hanji a été utilisé pour restaurer et préserver le patrimoine documentaire en Corée et l'ICRCPAL étudie si ce papier traditionnel coréen est également compatible avec les documents italiens anciens. Le NRICH a présenté à l'examen de l'ICRCPAL trois types de hanji dont ceux qui sont confectionnés à Mungyeong dans la province du Gyeongsang du Nord.
On considère que le hanji est un matériau approprié pour restaurer et préserver les documents européens anciens, dont beaucoup sont sur parchemin. Si les résultats de l'étude s'avèrent positifs, le hanji devrait ainsi être utilisé pour la restauration et la conservation des peintures et documents anciens du vieux continent.
Le 15 octobre, le CHA coréen et le Secrétariat général du ministère italien des activités culturelles et du patrimoine ont signé un protocole d'accord de coopération sur la culture et le patrimoine. Les deux parties vont renforcer leur coopération avec le programme du patrimoine immatériel de l'UNESCO ainsi que la collaboration entre les musées et les institutions de recherche sur le patrimoine culturel des deux pays.
Rédaction : Limb Jae-un (jun2@korea.kr) pour Korea.net
Photos avec l'aimable autorisation de la CHA.
Version française : Bruno Caietti
Lors de la conférence sur le papier hanji et la restauration d'archives du patrimoine culturel, le 15 octobre, un chercheur de l'Institut naturel de recherche du patrimoine culturel (NRICH), qui dépend de l'Administration coréenne du patrimoine culturel (CHA) et un professeur de physionomie forestière de l'université Kookmin, ont détaillé les caractéristiques de papier traditionnel de mûrier et conseillé la promotion de son utilisation dans la restauration et la conservation des documents anciens.
Les conférenciers expliquent les caractéristiques du hanji lors du colloque qui s'est tenu le 15 octobre à Rome, en Italie.
Les participants européens du colloque ont montré un grand intérêt pour les utilisations potentielles du hanji dans la restauration et la préservation des documents anciens et d'autres éléments de l'héritage culturel en papier.
Dans le cadre de la conférence, l'Institut central italien pour la restauration et la conservation des archives et bibliothèques du patrimoine (ICRCPAL) a l'intention d'étudier si le hanji conviendrait pour restaurer des peintures et des documents anciens. Le hanji a été utilisé pour restaurer et préserver le patrimoine documentaire en Corée et l'ICRCPAL étudie si ce papier traditionnel coréen est également compatible avec les documents italiens anciens. Le NRICH a présenté à l'examen de l'ICRCPAL trois types de hanji dont ceux qui sont confectionnés à Mungyeong dans la province du Gyeongsang du Nord.
On considère que le hanji est un matériau approprié pour restaurer et préserver les documents européens anciens, dont beaucoup sont sur parchemin. Si les résultats de l'étude s'avèrent positifs, le hanji devrait ainsi être utilisé pour la restauration et la conservation des peintures et documents anciens du vieux continent.
Kim Jong-jin (à gauche), administrateur adjoint de la CHA et Ilaria Borletti Buitoni, sous-ministre italien des activités culturelles et du patrimoine, signant un protocole d'accord de coopération sur la culture et le patrimoine, le 15 octobre, à Rome.
Le 15 octobre, le CHA coréen et le Secrétariat général du ministère italien des activités culturelles et du patrimoine ont signé un protocole d'accord de coopération sur la culture et le patrimoine. Les deux parties vont renforcer leur coopération avec le programme du patrimoine immatériel de l'UNESCO ainsi que la collaboration entre les musées et les institutions de recherche sur le patrimoine culturel des deux pays.
Rédaction : Limb Jae-un (jun2@korea.kr) pour Korea.net
Photos avec l'aimable autorisation de la CHA.
Version française : Bruno Caietti
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