Culture

28.05.2016

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Students from the King Sejong Institute in Nairobi play traditional Korean musical instruments and give a <i>samulnori</i> percussion performance to mark the ‘Day With Korean Culture Abroad’ on May 26 in the Kenya capital.

Des étudiants de l'Institut du Roi Sejong à Nairobi jouent des instruments de musique traditionnels coréens et donnent un concert de percussions samulnori pour célébrer la « Journée de la culture coréenne à l'étranger », le 26 mai dans la capitale du Kenya.



Plus de 200 personnes se sont rassemblées dans une salle de banquet au Safari Park Hotel à Nairobi le 26 mai, profitant de la verdure luxuriante des jardins de l'hôtel.

Ils étaient rassemblés pour la « Journée de la culture coréenne à l'étranger », un festival local organisé par l'Institut du Roi Sejong à Nairobi. De la musique coréenne aussi bien traditionnelle que contemporaine a été jouée, et un choix de délicieux plats était également proposé. Il y avait du riz vapeur chaud, de la soupe de pâte de riz gluant tteokguk, du gâteau de riz pilé, injeolmi et d’autres garnis de pâte de haricots rouges sucrée chapssaltteoks. Les chefs cuisiniers kenyans avaient également confectionné des rouleaux de riz gimbap, et des crêpes salées pajeon, démontrant ainsi leur connaissance de la cuisine coréenne.

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Kenyan chefs prepare some Korean delicacies, such as <i>gimbap</i> rice rolls and <i>pajeon</i> savory pancakes.

Chefs kenyans préparant des mets coréens, tels que des gimbap (rouleaux de riz) et des pajeon (crêpes salées).



Le concert de tambours samulnori n’était que l’introduction à l'événement principal. Les instruments de percussion traditionnels coréens, comme le tambour sablier janggo, les gongs, les grandes cymbales en métal jing et les petits gongs kkwaenggari ont produit des sons qui créée une véritable harmonie, impressionnant et divertissant le public. Tous les artistes étaient des étudiants de l'Institut du Roi Sejong. Bien que non professionnels, leur passion pour la musique a ému le public qui les a mitraillés de flashs.

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케냐인 요리사들이 한국음식인 파전, 김밥을 능숙하게 만들고 있다.

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Korean and Kenyan students dance during the ‘Day With Korean Culture Abroad' in Nairobi on May 26.

Étudiants coréens et kenyans dansant pendant la « Journée de la culture coréenne à l'étranger » à Nairobi le 26 mai.



Les troupes de danseurs, composées d'étudiants kenyans, ont réalisé des nouvelles chorégraphies de chansons K-pop. Ils ont accompli les mouvements rythmiques et dynamiques, tout en souplesse, sur la chanson « Gangnam Style » ne faisant que quelques modifications de la chorégraphie originale, et ont remporté des tonnerres d’applaudissements de la part du public. Ensuite, un groupe d'adolescentes coréennes ont effectué la danse traditionnelle coréenne de l’éventail et elles ont aussi dansé sur quelques chansons de K-pop, enthousiasmant le public. La démonstration de taekwondo a été un autre moment fort. Les athlètes ont combiné des mouvements de danse avec ceux des arts martiaux, ce qui a donné à la stricte discipline sportive des airs de danse de rue.

Après le spectacle, tous se sont rassemblés et ont profité de ce qui avait été préparé pour la fête. Ils ont fait la queue pour goûter au grand choix de plats cuisinés, en affichant des sourires de satisfactions et en discutant amicalement et avec plaisir.

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Visitors to the 'Day With Korean Culture Abroad,' a local festival organized by the King Sejong Institute in Nairobi, enjoy all the different kinds of Korean food on offer at the event.

Les visiteurs de la « Journée de la culture coréenne à l'étranger », un festival local organisé par l'Institut du Roi Sejong à Nairobi, ont profité du grand choix de cuisine coréenne proposée lors de cet événement.



« Mon rêve est de monter une entreprise de traduction et d'interprétation pour travailler en Corée et au Kenya », a confié Lynne Imali Kazi, une étudiante en études coréennes et en diplomatie politique à l'Université de Nairobi.

Imali a expliqué qu'elle est de Kisumu, la troisième plus grande ville du Kenya, et que plus tôt dans la journée, elle avait reçu ses résultats de test pour le niveau intermédiaire quatre du TOPIK (test de compétence en langue coréenne) qu'elle avait passé au début du mois. Compte tenu de ses résultats au TOPIK, elle pourrait vivre en Corée sans aucune difficulté. Elle doit son excellent niveau aux quatre voyages en Corée auxquels elle a participé, organisés par l'Institut du Roi Sejong, et grâce aux études suivies à l'université Hanyang.

Il y a peu encore, la Corée et le Kenya étaient quelque peu éloignés. À présent, les deux nations sont assez proches. Grâce aux formidables efforts de Kim Eung-su, le directeur de l'Institut du Roi Sejong à Nairobi, qui n'a ouvert ses portes qu’en septembre 2011. Kim a été pilote d'avion de combat durant 28 ans, et a ensuite travaillé en tant que cadre dans un grand groupe coréen. C’est par hasard, qu’il s’est rendu au Kenya.

Kim Eung-su, principal of the King Sejong Institute in Nairobi, emphasizes the importance of enhancing cross-cultural exchanges and cooperation, during the ‘Day With Korean Culture Abroad’ festival on May 26 in Nairobi.

Kim Eung-su, directeur de l'Institut du Roi Sejong à Nairobi, souligne l'importance de renforcer les échanges et la coopération interculturels, au cours de la « Journée de la culture coréenne à l'étranger » le 26 mai à Nairobi.



Kim est catholique et était volontaire dans des cours du soir gérés par l'Église catholique romaine pour les expatriés et les travailleurs migrants. Tout en faisant du volontariat, il a rencontré de nombreux expatriés kenyans en Corée. Beaucoup d'entre eux vivaient à Paju et Munsan dans la province du Gyeonggi, mais ils rencontraient des difficultés en raison des barrières linguistiques et des différences culturelles. Un résident du Kenya lui a même suggéré de venir au Kenya pour enseigner le coréen. Et en 2008, Kim est allé à Nairobi de son propre chef pour construire une école et enseigner le coréen. Trois ans plus tard, cette école est devenue un Institut du Roi Sejong. Actuellement, l'institut enseigne à environ 30 étudiants chaque semestre. Jusqu'à présent, plus de 700 étudiants ont suivi les cours de l'institut.

Parmi eux, plus de 60 ont étudié en Corée et ont reçu des bourses des universités féminines d’Ewha et de Sookmyung. Certains d'entre eux ont également étudié dans les écoles professionnelles gérées par la municipalité de Séoul. Enfin, certains travaillent même pour des sociétés coréennes.

L'une des motivations de la plupart des élèves pour apprendre le coréen est la lutte contre la pauvreté en s’inspirant du succès de la Corée en matière de développement économique et de démocratie.

« Les Kenyans ont une forte passion pour l'éducation, semblable aux Coréens dans les années 1960 et 1970, a souligné Ha Tae Hyun, le directeur de l'Institut pour l'éducation Mahanaim. Ils veulent éduquer leurs enfants, en dépit des conditions économiques difficiles. ». Avec cet événement, Coréens et Kenyans se sont encore rapprochés en étudiant, en jouant et en goûtant de la bonne cuisine ensemble.

Rédaction : Wi Tack-whan (whan23@korea.kr) & Yoon Sojung (arete@korea.kr) pour Korea.net
Version française : Bruno Ange