De gauche à droite et de haut en bas. Les affiches de « Oldboy » (2003), « Spirits Homecoming » (2015) et « The Handmaiden » (2016) , « Train to Busan » (2016), « Vanishing Time: A Boy Who Returned » (2016), « Taxi Driver » (2016) et « Parasite » (2019).
Oldboy (Park Chan-wook, 2003)
Delcambre Fabien, 34
C’est l’un des premiers films que j'ai vus en coréen. Le scénario est particulièrement bien ficelé et le jeu des acteurs absolument fabuleux. Ce film a vraiment marqué ma mémoire. Je l’ai vu plusieurs fois et je ne me lasse jamais de le revoir. Si je devais le résumer en un seul mot, ça serait « estomaquant », tant le film est stupéfiant. Du début à la fin, nos yeux ne se décrochent pas de l’écran.
Spirits' Homecoming (Cho Jung-rae, 2015)
Bodard Micaela, 24
Je suis passionnée d'Histoire, notamment concernant la Seconde Guerre Mondiale. Le film met en scène l'histoire d'une jeune fille qui est arrachée à sa famille pour devenir une « femme de réconfort » durant l'occupation japonaise, dans les années 40. Il traite d'un sujet délicat qui ravive les tensions actuelles entre le Japon et la Corée du Sud, mais ce film représente, en quelque sorte, un assouvissement pour apaiser les victimes de différents pays (tels que l'Indonésie ou les Philippines, entre autres) des barbaries de l'armée nippone à cette époque. C'est un film poignant qui, toutefois, montre des scènes dures. Cela plonge le public dans un univers sombre et le force à se mettre dans la peau du personnage. Une avalanche d'émotions prend le public et la compassion qu'il ressent pour les protagonistes fait naître l'envie de leur rendre justice.
The Handmaiden (Park Chan-wook, 2016)
Leïla Bouhend, 26
Je le trouve très beau dans le sens où il mêle histoire et culture. La caméra a très bien su montrer en finesse le corps des femmes pour, à mon sens, en faire un chef d’œuvre et non un film vulgaire. Si je devais le résumer en un seul mot, ça serait romanesque. Dans le film, j’ai l’impression d’entrer dans un livre ouvert. L’atmosphère, les mouvements de caméra ainsi que la performance des acteurs transportent vraiment le spectateur, et il ne suffit pas de connaître la Corée pour s’accorder sur le fait que « Mademoiselle » est une merveille.
Train to Busan (Yeon Sang-ho, 2016)
Cécile Précillia, 31
Au premier abord, on pourrait croire que c'est juste un très bon film de science fiction qui traite de zombies - Oui, c'est le meilleur film de zombies que j'ai jamais vu - mais c'est surtout un des films les plus émouvants et intrigants aussi. Principalement grâce aux acteurs, et surtout à la performance de Gong Yoo qui est à briser le cœur ! Ce film de zombies est réaliste parce que le sujet est traité de manière très réaliste. Les différentes réactions des personnages sont très humaines. Que ce soit la générosité ou l'égoïsme, la volonté de survie en dépit des autres ou l'entraide, tout y est. L'injustice et la cruauté de la vie, mais aussi la lumière !
Vanishing Time: A Boy Who Returned (Um Tae-hwa, 2016)
Casado Hélène, 27
C'est un des rares films coréens fantastiques. Sa réalisation est sublime et le traitement des décors et de la lumière est incroyable. Le sujet est d'une beauté éblouissante. Loin d'un film angoissant, il questionne le rapport à la disparition. D'ailleurs, je crois que le réalisateur a transformé son scénario initial de polar horrifique après le naufrage du Sewol et a choisi de travailler davantage sur la mélancolie et la perte. A mon sens, Uhm Tae-Hwa fait partie de la nouvelle vague de réalisateurs qui participent au renouveau du cinéma coréen.
A Taxi Driver (Jang Hoon, 2017)
Marie Palot, 30
C’est un film qui relate les tueries de Gwangju dans les années 80. Un film extrêmement touchant, dur par sa tristesse et sa brutalité, sans verser dans le pathos à tout bout de champ. Le film est intense, mais aussi très simple. On oublie que la Corée du Sud a connu la dictature, que les choses ont dû évoluer petit à petit... Ce film remet les points sur les i. Si je devais résumer en un seul mot le film, ça serait « Héritage ». Parce que sans tout ça, la Corée du sud ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. Une nation fière, qui se libère et qui marche sur le toit du monde.
Parasite (Bong Joon-ho, 2019)
Manseau Laura, 25
Le film fait une forte impression, on ne sort pas indemne de tels visionnages. C’est stupéfiant ! On s'agite pendant le visionnage, nos mâchoires n'ont de cesse de se décrocher, tant la surprise est totale. On nous donne à voir de profondes problématiques humaines et sociétales.