Par Kim Young Deok et Jung Joo-ri

L’année 2019 est marquée par le centenaire du cinéma coréen, mais aussi par le réalisateur Bong Joon-Ho, qui a remporté en mai dernier la Palme d'or du 72e Festival de Cannes pour « Parasite ».

Bong est un artiste de renommée mondiale avec ses films précédents tels que « Mother » (2009), « Snowpiercer » (2014) et « Okja » (2017). Et dans son septième long métrage « Parasite », le réalisateur sud-coréen montre une comédie noire qui ricane de la disparité socio-économique.



Pour lui, la Palme d'Or n'était que le début. Bong a remporté au total 16 prix dans différents festivals des pays tels que les États-Unis, l'Allemagne, le Canada, l'Australie et le Kazakhstan. Il a également reçu, le 18 décembre, la médaille Eungwan de l'ordre du Mérite culturel du ministère sud-coréen de la Culture, des Sports et du Tourisme.

En particulier, aux États-Unis, « Parasite » a reçu le prix du meilleur film par la Los Angeles Film Critics Association et les prix de la Chicago Film Critics Association. La comédie noire coréenne a également été nommée dans plusieurs catégories pour les 77e Golden Globe Awards.

Depuis sa première sortie en salles en Corée, « Parasite » est sorti dans 36 autres pays comme la France, la Suisse, l'Australie, les États-Unis et l'Allemagne. Il est aussi arrivé en tête du box-office de certains pays : la France, le Vietnam, l'Allemagne et l'Italie.

Le film devrait sortir dans 15 autres pays au début de l'année prochaine, dont le Danemark, la Suède et les Émirats arabes unis.

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