Journalistes honoraires

07.10.2021

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Par les Journalistes Honoraires de Korea.net Eftychia Dovletoglou de Grèce, Nathalie Fisz de France, Alexandra Andrienko de Russie, Sajna S d’Inde, Yana Ilieva de Bulgarie, Marianna Szucs de Hongrie et Karla Chavez Camargo de Mexique

J’ai établi des contacts et discuté régulièrement avec six journalistes honoraires que je trouve créatives. Elles aiment comme moi la Corée, et s’y consacrent pendant leur temps libre.


Dans cet article, j’ai voulu mêler leurs mots, leurs indications, leurs impressions aux miennes pour démontrer comment la Corée du Sud a cultivé en elles, un esprit créatif.

J’ai recherché des camarades ayant des centres d’intérêt, ou des activités différentes liées à la Corée, et qui démontrent leur amour au quotidien, pour cette culture.







Journaliste honoraire Eftychia Dovletoglou de Grèce :

Elle aime la Corée depuis 2010, et l’a découverte en regardant le K-drama « Boys over flowers ».

Ce drama était pour elle une bonne raison de continuer à regarder des K-dramas, ce qu’elle fait maintenant depuis 11 ans. Elle aime la Corée pour ses excellents dramas et sa culture, mais pas seulement. Grâce à son attrait pour la Corée, elle a créé sa propre page Facebook qui se nomme « Korean Dramas » (destinée aux fans grecs), et qui est suivie par plus de 60 000 personnes.

Comme elle aime également la littérature coréenne, elle a lu beaucoup de romans d’auteurs coréens. Elle est auteure elle-même, et a écrit des romans avec des sujets gréco-coréens. Ainsi, elle a rédigé une trilogie dont les deux premiers volets sont consacrés à la Grèce Antique et à la période de la dynastie Joseon en Corée. Le dernier volet est consacré lui, à la Guerre de Corée.

Les titres de ses romans sont : « The rose of Joseon – La Rose de Joseon », « The pearl of Joseon – La perle de Joseon », et « The Angel of South Korea – l’Ange de Corée du Sud ». Son quatrième roman sera publié prochainement. Son but est d’écrire des romans avec des sujets gréco-coréens pour faire découvrir la culture coréenne au peuple grec. Elle a également effectué des traductions en grec de deux web dramas coréens, diffusés sur les chaînes YouTube officielles. Son objectif est d’aider les grecs à apprendre davantage sur la Corée. Le premier web drama « 300 Year - Old Class of 2020 – 2020 » nous fait découvrir l’histoire des savants et des seowons (instituts néo confucéens) et le second intitulé « Mokkoji Kitchen 2021 » a pour objet la cuisine coréenne, et est destiné à faire découvrir aux étrangers les différents plats coréens.

Le premier drama a été produit par le « Korean Cultural Heritage Administration » et le second a été co-produit par le Ministère de la Culture, des sports et du Tourisme (KOFICE) et par « Whynot ».




Journaliste honoraire S d’Inde :

Elle aime la Corée depuis 2012, et l’a découverte en regardant le K-drama « Playful Kiss ».

Elle vivait à l’hôtel alors qu’elle poursuivait sa scolarité au collège et a vu sept de ses camarades qui regardaient des k-dramas sur leurs tablettes. Alors elle s’est assise avec elles, et a fait de même.

Sa passion des K-dramas a commencé comme ca. Ce qu’elle aime dans les dramas, c’est qu’il y a de nombreux épisodes et que les musiques sont très harmonieuses. Elle a particulièrement aimé « Playful Kiss » parce qu’il se déroule dans le milieu scolaire, et qu’elle-même était étudiante au moment ou elle l’a découvert.

Les K-dramas lui ont fait aimer la langue coréenne, qu’elle étudie au Centre « Inko » du Consulat général de la République de Corée en Inde. Elle pense que connaître le Hangeul l’aidera à trouver du travail. Elle a trouvé la langue et la grammaire assez faciles à apprendre car elles présentent des similitudes avec le Tamil. Elle apprécie beaucoup le Centre Inko, et y est très active. Elle a participé à un concours l’année dernière et remporté des prix.




Journaliste honoraire Yana Ilieva de Bulgarie :

Elle est tombée amoureuse de la Corée depuis plus de dix ans, en découvrant la K-pop et les K-dramas. Pour ces deux raisons, elle a souhaité en savoir davantage sur la langue coréenne est s’est inscrite à des classes en ligne de coréen, à Londres et aussi en Bulgarie.

Elle admire la culture coréenne. Lorsqu’elle a visité Séoul, elle a repéré un magasin qui vendait des Hanboks « modernes » et aussi des nœuds coréens « Norigae ». Alors, elle a pris la décision de faire elle-même des nœuds coréens et de comprendre leur signification. Elle a été impressionnée lorsqu’elle a su que chaque nœud du Norigae avait une signification particulière. Elle a confectionné un Norigae et un nœud qu’elle a nommé « Dongsimgyeul » ce qui signifie littéralement « amoureuse du nœud ».

Elle a décidé de combiner ses Norigae avec des éléments de plastique issus de répliques de la Rose de Sharon, c’est-à-dire l’hibiscus qui est la fleur emblème de la Corée du Sud (Mugunghwa).




Journaliste honoraire Nathalie Fisz de France :

Elle aime la culture coréenne depuis 2015, et l’a découverte grâce à sa fille. Elle a rencontré les amis coréens de sa fille, et a commencé à s’intéresser et admirer la culture coréenne. Elle s’est inscrite au Centre Culturel coréen de Paris en 2018, pour apprendre la langue.

Elle aime la langue coréenne qui lui fait penser à une musique. Elle voudrait parler avec ses propres amis coréens, et également lorsqu’elle rendra visite à sa fille en Corée. Une autre raison pour elle d’apprendre le Hangeul, c’est qu’elle trouve la calligraphie belle. Elle s’intéresse à la culture coréenne, et aux différents événements organisés par le Centre Culturel coréen de Paris, comme par exemple la venue de l’Universal Ballet de Séoul en 2019. Un de ses souhaits serait d’apprendre la danse traditionnelle coréenne. Elle s’intéresse également à la littérature coréenne et a été très marquée par la lecture du roman « l’Etoile du chien qui attend son repas – 2008 » de Hwang Sok-yong. Tous les jours elle partage sur son compte Facebook de nombreuses publications sur la Corée pour en faire profiter un large public.




Journaliste honoraire Karla Chàvez Camargo du Mexique :

Elle aime la Corée depuis 2017. Alors qu’elle participait à un programme d’échange avec des étudiants et faisait un voyage en Irlande, elle a rencontré ses deux meilleures amies coréennes.

Elle a commencé à s’intéresser à la cuisine coréenne, à ses traditions et sa culture. Fin 2017, elle a commencé à apprendre sur la K-pop et les K-dramas. Comme elle a étudié les relations internationales, elle est convaincue que le concept de « Hallyu » est une stratégie diplomatique et a commencé à entreprendre des recherches sur ce sujet. L’histoire de la Corée et la K-pop Culture ont littéralement « volé » son cœur. Fin 2020, elle a décidé de créer son compte Tik Tok. Elle partage son amour pour la K-pop, les K-dramas à travers des critiques , ou bien, elle explique comment elle a appris le coréen grâce aux chansons coréennes. Elle présente aussi d’autres sujets liés à la Corée.

Les retours qu’elle a eus ont été si bons, qu’elle a décidé de continuer et ceci l’a encouragée à enrichir encore davantage son compte Tik Tok. Grâce à son réseau social, ses connaissances sur la Corée se sont considérablement développées, et elle est entrée en contact avec des personnes, partout dans le monde.





Honorary Reporter Alexandra Andrienko de Russie : 

Elle est tombée amoureuse de la Corée du Sud à l’âge de 14 ans. Un jour, alors qu'elle faisait ses devoirs, elle a découvert un site qui proposait un style de musique qui ne lui était pas familier.

Elle a tout de suite aimé cette musique et a commencé à faire ses recherches pour savoir ce qu’était la K-pop. Grâce à la musique, elle a commencé à aimer le Hangeul et la culture coréenne et s’est portée volontaire pour organiser des évènements dédiés aux cultures d’Asie. Aujourd’hui, c’est une organisatrice, et elle est à l’origine de l’organisation des premier concours de K-pop en Russie. Elle a également développé une communauté de fans en Russie. Elle et les fans organisent de nombreux événements liés à la Corée, comme des festivals, des marchés, des covers de danse, des battles, et ont collaboré à de nombreux festivals de films. Elle a collaboré avec le Consulat général de Corée et le K-Pop World Festival.

Elle a aussi créé un blog « Korea Unmasked » sur lequel elle publie depuis 2013. Son amour de la langue coréenne a fait d’elle une ambassadrice reconnue, grâce à une application d’apprentissage de la langue.







Honorary Reporter Marianna Szucs de Hongrie :

Elle aime la Corée depuis maintenant une douzaine d’années. Elle était étudiante lorsqu’elle a ressenti sa passion pour la culture asiatique. Sa passion l’a amenée à écouter de la musique et à regarder des films. Puis, elle a vu un film coréen et est tout de suite tombée amoureuse de la sonorité de cette langue. Elle écoute toute sorte de musiques coréennes, aime la littérature coréenne et suit les conseils de la routine K-beauty. Elle a commencé à apprendre la langue en regardant des K-dramas et des films, et est aussi très souvent volontaire pour organiser des événements liés à la Corée. Le Centre Culturel coréen de Londres organise depuis 2014 un événement qui s’intitule « La nuit de la littérature coréenne ». Chaque mois, des lectures sont organisées, et chaque lecteur partage son expérience et ses interprétations en explorant la culture coréenne et son histoire. A cause des restrictions sanitaires liées au Covid-19, ces événements se font en ligne. Ceci permet à des gens du monde entier de les suivre et aussi de discuter avec les auteurs et les traducteurs. Elle aime aussi beaucoup la cuisine et a commencé ses recherches culinaires autour du kimchi. Elle a essayé de le rendre moins piquant et de créer sa propre version.

Les premières recettes qu’elle a réalisées sont le bibimbap et le gimbap et maintenant elle est à même de préparer de nombreux plats coréens. Elle pense que le bibimbap est le plat idéal pour les cuisiniers débutants. Ses dernières recettes favorites sont les pâtes de sarrasin, les naengmyeon.

Elle publie chaque semaine des publications de ses recettes, et tous les mois une revue de littérature coréenne, dans le cadre d’un échange culturel entre la Corée et le Royaume-Uni.

Pour finir

J’ai eu beaucoup de plaisir à vous présenter mes camarades et amies de Korea.net, avec lesquelles je partage ma passion pour la Corée.




* Cet article est rédigé par un journaliste honoraire de Korea.net. Notre groupe des journalistes honoraires est partout dans le monde, pour partager sa passion de la Corée du Sud à travers Korea.net.