Par les journalistes honoraires de Korea.net Emilio Naud et Marie-Line El Haddad

Ce dimanche 25 février, les filles de Dreamcatcher étaient de retour dans la capitale pour leur quatrième concert en France dans le cadre de leur tournée « Luck Inside 7 Doors ».


Le spectacle s’ouvre avec OOTD, le groupe propose une performance impeccable issue de leur dernier album. S’ensuivent Black or White et You and I, deux chansons qui ne m’avaient pas particulièrement touchées dans leur version enregistrée. Mais le septuor a vraiment un don : celui de nous faire apprécier les titres en live, bien plus que dans leurs albums. Les deux chansons s'enchaînent très bien.

Le groupe, tout de rouge et noir vêtu, continue avec Demian. On apprend quelques instants auparavant que SuA, malade, ne fera pas toutes les chorégraphies, mais interprétera tout de même les chansons sur scène. Et, la chanteuse ne déçoit pas. Avec ses comparses, elle livre une version live de Propose absolument fantastique. Moins mouvementée, le septuor se concentre sur leurs vocaux et sublime la chanson, tout comme avec leur titre Rising.

Le groupe entonne ensuite Fairytale, un morceau mignon et pétillant, qui rayonne la joie de vivre.

Entre chaque morceau, les jeunes femmes échangent avec leurs fans en anglais et en coréen, parlant de la pluie et du beau temps, tout en rassurant les InSomnia (nom donné aux fans du groupe) à coup d’aegyo bien placés. Bien qu’entrecoupées, les chansons s'enchaînent avec fluidité. Les vidéos en arrière-plan ajoutent une touche de dynamisme tant lors des chorégraphies que lors des interludes.

Avec Diamond, les voix des filles prennent le pas sur la danse, pour le plus grand bonheur des fans. Dreamcatcher prouve qu’il est possible de faire des chansons sans play-back, une denrée rare dans le monde de la K-pop et de la musique en général.

S’ensuit le très entraînant morceau Wake Up puis The Curse of the Spider. Notons l’excellent usage de la vidéo en guise de décor, parfaitement combinées à la performance scénique et aux chorégraphies rythmées.


Avec Scream, Dreamcatcher signe une des meilleures chorégraphies de la soirée avant d’enchaîner sur Shatter. Le populaire titre Déjà vu débute ensuite en a capella, puis avec quelques notes de piano allant crescendo vers des sonorités rock pour finalement revenir sur des notes plus douces. Là encore, le septuor réussit à tirer son épingle du jeu en rendant la version live encore plus impressionnante.

Le groupe entame ensuite la chanson To. You, une chanson plutôt mignonne et que les membres semblent affectionner particulièrement: on ne peut que sourire devant le plaisir avec lequel les filles chantent sur scène, elles semblent s’amuser presque autant que les InSomnia.

Les chansons Lullaby, Mayday et New Days s’enchaînent. Le point d’acmé du concert arrive avec Silent Night. Non seulement, ce morceau électro est un des plus dansants du groupe, mais il transforme la salle du Zénith de Paris en boîte de nuit géante, où les fans ne peuvent s’empêcher de bouger tant le son est entraînant.

Les chansons BOCA et Bon voyage, chanson titre de leur avant dernier album signe la quasi fin du concert, alors que sont projetés de part et d’autres des millions de confettis. Le groupe fait preuve, lors des deux morceaux, d’une synchronicité parfaite, tout simplement impressionnante !

En guise de rappel, Dreamcatcher propose deux chansons, We Are Young, un de leurs meilleurs morceaux de l’album VilainS, et Reason, véritable ode pour leurs fans, qui conclut le concert avec brio.

Un seul regret, la chanson Odd Eye fut laissée de côté alors qu’elle avait fait un carton lors de leur dernier concert en 2022.



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