Sciences

24.04.2025

Schéma montrant le processus de dégradation de la protéine PD-L1 dans les cellules cancéreuses. © Université nationale de science et de technologie d'Ulsan

Schéma montrant le processus de dégradation de la protéine PD-L1 dans les cellules cancéreuses. © Université nationale de science et de technologie d'Ulsan



Par Lee Da Som

Des chercheurs de l’université nationale de science et de technologie d'Ulsan (UNIST) ont mis au point un procédé de dégradation d’une protéine régulant négativement le système immunitaire.

Nommée PD-L1, cette protéine empêche l’intervention des cellules du système immunitaire et entraîne une multiplication rapide des cellules cancéreuses dans l'organisme. Ces dernières produisent cette protéine en grand nombre.

La technologie développée, qui se base sur l'acétazolamide, un médicament utilisé dans le traitement du glaucome ou de l’épilepsie, permet de cibler et de dégrader (retirer) cette protéine des cellules cancéreuses. La substance active capture l’enzyme CAIX caractéristique des cellules cancéreuses afin de l’éliminer dans les lysosomes, qui sont chargés de digérer les protéines et les lipides.

Les cellules cancéreuses dépourvues de la protéine PD-L1 peuvent alors être traitées par les cellules immunitaires.

Des expériences menées sur des souris ont montré que ce procédé diminuait de manière significative les teneurs en protéine PD-L1 et réduisait de moitié la taille du cancer.

« Ce procédé pourrait être appliqué à des médicaments pour une immunothérapie ou dans les traitements contre le cancer », selon l’université.

dlektha0319@korea.kr