Jobborov Shokhrukh (Ouzbékistan) qui a reçu le premier prix à la 20ème édition du Concours de discours en coréen raconte ce mardi ses anecdotes qu’il a vécues en vivant en Corée.
Par Kim Young-ah et Cho A-la, photos Université Kyunghee
Iranienne en hijap, Japonaise en yukata et Chinois en hanbok. Tout le monde parle coréen avec une parfaite prononciation. Personne ne pourrait imaginer que c’est un étranger qui parle si on écoute les yeux fermés.
Ces gens avec un niveau de coréen incroyable se sont rassemblés ce mardi à l’université Kyunghee pour le 20ème Concours de discours en coréen.
Les 16 participants venus de 14 pays, dont l’Ouzbékistan, le Kenya, l’Egypte et les Etats-Unis, sont montés sur la scène en éliminant les 1 416 candidats de 45 pays. Ils se sont ainsi enorgueillis de leur coréen en prononçant des discours sous les thèmes “Une Corée qui renaît” et “Les choses tabous de la Corée que moi seul ne connaissais pas”.
Les participants nous ont fait écouter plusieurs sujets tels que l’élection présidentielle qui s’est déroulée au mois de mai, les familles multiculturelles ou le faible taux de natalité de la Corée, sous le point de vue d'un étranger. Ils ont également raconté les drôles épisodes qu’ils ont vécu parce qu’ils ne connaissaîent pas la culture coréenne. Par exemple, en Corée il n’est pas poli de manger avant les personnes âgées et écrire son nom en rouge porte malheur.
Les participants de la 20ème édition du Concours de discours en coréen prennent une photo avant le début du concours.
Jobborov Shokhrukh (Université Woosong, Master en Gestion internationale) venu d’Ouzbékistan a remporté le premier prix du concours. Il a recueilli le plus d’applaudissements en présentant le côté « hot » des Coréens et la vague coréenne en rap.
« Je me suis entrainé toutes les nuits et je suis vraiment content d’avoir reçu le premier prix. J’étudierai plus pour améliorer mon coréen », a révélé Shokhrukh qui vit en Corée depuis 2012. Celui-ci a transmis que la Corée est un pays qui offre de grandes opportunités même aux étrangers si l’effort va ensemble.
Par ailleurs, la lauréate du deuxième prix Aissani Farha Khaina (université Sogang, Master en journalisme) venue de France a révélé qu’elle a commencé à apprendre le coréen à cause de ses belles intonation et prononciation. Son but est de travailler en Corée en utilisant le coréen.
Le Concours de discours en coréen a débuté en 1998, qui est l’année suivant le 600ème anniversaire du roi Sejong, celui qui a créé le Hangeul. Seulement 56 personnes avaient participé à la première édition du concours, mais ce chiffre a augmenté d’année en année et a attiré jusqu’à maintenant plus de 14 000 étrangers de 70 pays.
kimya124@korea.kr