Des baobabs de Madagascar.
Par
Kim Young Deok et
Jung Joo-ri, photos Yonhap News
La Corée du Sud se retrousse les manches pour protéger la diversité naturelle unique de Madagascar.
L'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), l'UNESCO et le ministère malgache de l'environnement et des ressources durables ont signé, le 24 août, le projet intitulé « Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles pour le développement communautaire intégré dans les parcs nationaux de Madagascar » (BIOCOM).
Le projet sera financé à hauteur de 6 millions de dollars (environ 7,1 milliards de wons) pour une durée de cinq ans. Il vise à préserver la diversité biologique dans les principaux parcs nationaux et les forêts tropicales de Madagascar, inscrits au patrimoine mondial en péril, et à développer les sociétés régionales et la diversité des sources de revenus des résidents.
Madagascar possède une riche valeur écologique et abrite une variété d’espèces tels que des lémuriens, des caméléons, des baobabs. Pourtant, environ 510 000 hectares de forêts malgaches, soit neuf fois plus que la masse terrestre de Séoul, partent en fumée chaque année en raison de l'utilisation du bois de chauffage et de construction.
Le gouvernement sud-coréen prévoit de se concentrer sur la réduction de l'abattage, la restauration des habitats écologiques et le développement de l'écotourisme.
Le lépilémur à queue rousse est en danger critique d’extinction.
kyd1991@korea.kr