Journalistes honoraires

12.01.2021

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Histoire du FICA : ancienne affiche du festival 2010 Ⓒ Fabien Bigotte

Histoire du FICA : ancienne affiche du festival 2010 Ⓒ Fabien Bigotte




Par la Journaliste Honoraire de Korea.net Danielle TARTARUGA de France

Je m’intéresse aux cinémas d’Asie et plus particulièrement au cinéma coréen, aussi, il m’a paru intéressant de pouvoir faire découvrir par le biais de cet article, un des dix plus grands festivals de France.

Il a été créé par Martine et Jean-Marc Thérouanne en 1995 et son succès ne se dément pas au fil des ans, puisqu’il a accueilli plus de 630 000 spectateurs depuis lors. Ses co-fondateurs ont reçu conjointement de multiples prix, dont, entre autres en 2016 le Trophée de l’année France-Corée, des mains du Ministre de la Culture, des sports et du Tourisme de la République de Corée, et en 2018 le Korea Cinema Award lors de la cérémonie d’ouverture du 23e Festival de Busan.

Ce festival est aussi considéré comme un des quatre festivals socles par le CNC (Centre National du Cinéma et de l’image animée) et ce n’est pas sans raison ! C’est ce qui a motivé cet entretien avec Jean-Marc et Martine Thérouanne, j’avais envie d’en savoir davantage sur cette formidable aventure humaine et sur les projets à venir de ce festival international, avec en filigrane la Corée bien-sûr !

Bonjour, pourriez-vous nous expliquer ce qui a motivé la création d’un tel festival ? Quels étaient ses objectifs ? Pourriez-vous situer le contexte de la première édition et nous faire un résumé de son histoire ?

Déjà adolescente, dans les années soixante, ma future épouse, Martine Thérouanne, était bénévole dans l’association haut-saônoise pour la culture qui s’occupait de faire connaître le cinéma d’art et essai à Vesoul.

Cette passion pour la culture en général, et le cinéma en particulier, l’a conduite à devenir la secrétaire générale puis la directrice du ciné-club de Vesoul.

Personnellement mes premières approches des cinématographies asiatiques remontent à l’enfance quand ma mère m’a emmené voir « Le Cerf-volant du bout du monde » coréalisation franco-chinoise de Wang Kia-Yi et Roger Pigaut, puis, en famille, les co-productions franco-japonaises des films d’Yves Ciampi comme « Typhon sur Nagazaki » ou « Qui êtes-vous, Monsieur Sorge ? » avec l’actrice japonaise Keiko Kishi, enfin avec mon père « L’île nue » de Kaneto Shindo, le premier film intégralement asiatique que j’ai vu de ma vie, alors âgé de onze ans, en 1964 à Basse Terre en Guadeloupe. Par la suite, adolescent, je me suis intéressé au cinéma populaire de Hong Kong et de sa figure emblématique Bruce Lee, plus tard, devenu parisien, j’ai découvert King Hu, Satyajit Ray, Yilmaz Güney, Serif Gören et les grands classiques du cinéma japonais dans les salles d’arts et essai du quartier Latin. Jusqu’au jour où j’ai rencontré ma future épouse passionnée d’Asie depuis l’adolescence. Elle parcourt ce continent depuis l’âge de 18 ans sac au dos, je faisais de même en cette année 1982 où nous nous sommes rencontrés, sur la plage de Lamaï Beach dans l’île de Kho Samui, en Thaïlande.

Cet amour passionnel pour l’Asie, du Proche à l’Extrême-Orient, est à l’origine du choix cinématographique du Festival des Cinémas d’Asie de Vesoul. Il est important de souligner que le vrai intitulé du Festival Vésulien est Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul (FICA). Ceci dans une volonté de ne pas le cantonner aux cinématographies de l’Extrême-Orient, mais de l’ouvrir à toutes les cinématographies de tous les bassins de culture du plus vaste des cinq continents qu’est l’Asie au sens géographique du terme c’est à dire du canal de Suez à l’océan indien, et de l’Oural à l’océan Pacifique. C’est aussi un clin d’œil à notre âme de routard.

1995 était l’année du centenaire du cinéma, l’association vésulienne de cinéphiles était désireuse de marquer l’événement à un double titre : les frères Lumière sont natifs de Franche-Comté (Besançon), et leur père, pionnier de la photographie, est natif d’Ormoy, village proche de Vesoul en Haute-Saône.

L’idée de fonder un festival de cinéma jaillit. Un festival oui, mais autour de quel type de cinématographie ?

C’est là que l’histoire personnelle intervint.

Martine et Jean-Marc Thérouanne mis à l’honneur au BIFF. Ⓒ BIFF

Martine et Jean-Marc Thérouanne mis à l’honneur au BIFF. Ⓒ BIFF



L’histoire du Festival est balisée par la création de prix et jurys.

En bientôt vingt-sept ans le Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul a vu la création du prix du public fiction en 1995, du Jury International et du Cyclo d’or et du Jury Jeune et de son prix en 2000, du Jury Netpac et de son prix en 2003, du Grand prix du Jury, du Cyclo d’or d’honneur, du Jury Guimet et de son prix, et du Jury Inalco et de son prix en 2004, du prix coup de cœur Guimet en 2005, du prix spécial Inalco en 2006, du prix du jury et du prix du public du film documentaire en 2007, du Jury Lycéen et de son prix en 2008, du Jury de la Critique et de son prix en 2014, du Jury des Exploitants et de son prix en 2018.

L’Histoire du Festival est marquée par une fréquentation festivalière continuellement en hausse :
1995 - 1er Festival : 1 500 spectateurs, 1996 - 2e Festival : 1 700 spectateurs, 1997 - 3e Festival : 2 400 spectateurs, 1998 - 4e Festival : 3 500 spectateurs, 1999 - 5e Festival : 6 400 spectateurs, 2000 - 6e Festival : 7 200 spectateurs, 2001 - 7e Festival : 9 200 spectateurs, 2002 - 8e Festival : 11 200 spectateurs, 2003 - 9e Festival : 13 400 spectateurs, 2004 - 10e Festival : 15 000 spectateurs, 2005 - 11e Festival : 16 000 spectateurs, 2006 - 12e Festival : 21 000 spectateurs, 2007 - 13e Festival : 23 000 spectateurs, 2008 - 14e Festival : 24 000 spectateurs, 2009 - 15e Festival : 26 200 spectateurs, 2010 - 16e Festival : 26 000 spectateurs, 2011 - 17e Festival : 28 700 spectateurs, 2012 - 18e Festival : 30 000 spectateurs, 2013 - 19e Festival : 27 000 spectateurs, (beaucoup de neige cette année-là), 2014 - 20e Festival : 30 000 spectateurs, 2015 - 21e Festival : 30 000 spectateurs, 2016 - 22e Festival : 30 000 spectateurs, 2017 - 23e Festival : 31 000 spectateurs, 2018 - 24e Festival : 32 500 spectateurs, 2019 - 25e Festival : 32 700 spectateurs, 2020 - 26e Festival : 32 871 spectateurs.

L’Histoire du festival est jalonnée par les thématiques abordées et illustrée par trois graphistes-designers successifs, Jean-Michel Mourrey (1995-1999), Fabien Bigotte (2000-2019), Maire Melcore (depuis 2020) : 1995 : Tradition et modernité ; 1996 : Femmes d’Asie ; 1997 : Guerre et paix ; 1998 : Rire et sourire ; 1999 : Enfants d’Asie ; 2000 : Croyances et superstitions ; 2001 : Arts et artistes ; 2002 : Ici et Là-bas ; 2003 : Révoltes et révolutions ; 2004 : Amour et passion ; 2005 : Naître et être différent ; 2006 : Regards de femmes ; 2007 : Interdits et tabous ; 2008 : Villes d’Asie ; 2009 : Plein les yeux ; 2010 : L’Homme et la nature ; 2011 : Familles d’Asie ; 2012 : Les brûlures de l’histoire ; 2013 : Sur les routes d’Asie ; 2014 : Avoir vingt ans ; 2015 : Tenir en haleine ; 2016 : Entre l’Orient et l’Occident ; 2017 : Campagnes d’Asie ; 2018 : Paroles de femmes ; 2019 : Couples d’Asie ; 2020 : Liberté, Égalité, Créativité ; 2021 : L’Histoire en toile de fond.

L’histoire du Festival s’écrit aussi par la venue de toute l’Asie de professionnels du cinéma. En un plus d’un quart de siècle le FICA Vesoul a présenté 1 800 films venus d’une cinquantaine de pays, a invité 630 professionnels des cinémas d’Asie, dont Kore-eda Hirokazu, Cyclo d’or d’honneur à Vesoul en 2012, Palme d’or à Cannes en 2018, Jafar Panahi, président du Jury du FICA en 2004, lauréat du prix du scénario à Cannes en 2018, Hou Hsiao-hsien, Cyclo d’or d’honneur à Vesoul en 2006, prix de la mise en scène à Cannes en 2015, Brillante Mendoza, président du Jury du FICA en 2014, prix de la mise en scène à Cannes en 2009, Im Sang-soo, président du jury du FICA en 2016, Rakhshan Bani-Etemad, présidente du jury du FICA en 2017, Wang Xiaoshuai, président du Jury du FICA en 2018, Eric Khoo, président du jury du FICA en 2019, Jay Jeon, directeur du Festival de Busan, président du jury du FICA en 2020, Aktan Arym Kubat, Atiq Rahimi, Garin Nugroho, Kobayashi Masahiro, Wan Jen, Stanley Kwan, Jia Zhang-ke, Wu Tianming, le famille Makhmalbaf, Kim Dong-ho, Okada Mariko, Yoshida Kiju, Adoor Gopalakhrishnan, Jocelyne Saab, Niki Karimi, Fatemeh Motamed-Arya, Xei Fei, Eran Riklis, Wang Chao, Mohammad Rasoulof, Darezhan Omirbaev, Pema Tseden, ...

L’histoire du Festival s’inscrit aussi dans les différents lieux où il se déroule. A l’origine, les projections ont lieu dans le vieux cinéma « Le Club » de centre-ville, complexe de cinq salles (1995-2005), depuis 2006 dans le multiplexe « Majestic, espace des lumières », comprenant dix salles au confort exceptionnel de projection. Devant le succès du FICA, les séances d’ouverture et de clôture se font depuis 2002 au Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul, la plus grande salle de spectacle du département de la Haute-Saône.

Depuis 2000, il est organisé également des séances à l’Espace Villon de Vesoul, salle de spectacle municipale du quartier Montmarin, et, depuis 2001 des séances décentralisées dans les autres salles de cinéma permanentes des villes de Haute-Saône (Ciné-foyer de Dampierre-sur-Salon, Cinémavia de Gray, Espace Méliès de Lure, Espace Molière de Luxeuil-les-Bains).

De 1995 à 2001, les « After » avaient lieu de façon informelle au siège social du Festival, de 2002 à 2005, dans la salle du Calypso, ancien dancing de quatre cent cinquante mètres carrés, proche du cinéma « Le Club », depuis 2006, à la Bambouseraie, tente accolée au Cinéma Majestic, espace des Lumières le temps du festival. De 1995 à 2005, les interviews des réalisateurs, acteurs, producteurs se faisaient au sein du cinéma « Le Club » ou à la salle « Le Calypso », depuis 2006, la salle « Georges Revillot » au premier étage du multiplexe Majestic, Espace des Lumière, est l’espace d’accueil des professionnels et de salle de presse. Depuis 2019, la Maison du FICA offre un espace convivial supplémentaire pour les interviews.

En amont et pendant le Festival la ville de Vesoul se met à l’heure de l’Asie. Les services des espaces verts mettent un point d’honneur à décorer la ville d’une touche asiatique, certains commerçants décorent leurs vitrines, les bus de l’agglomération vésulienne sont recouverts de sticks reprenant le visuel du festival, de grandes affiches du festival sont apposées dans les panneaux des abribus, les sucettes et les colonnes Morris de la communauté urbaine vésulienne.

Quels sont les temps forts et moments inoubliables de ce festival ?

Chaque année il y a des temps forts dans chacune des éditions du festival, ces temps forts sont avant tout les hommages que l’on rend à un cinéaste ou à une cinématographie. Dans le cas du cinéma coréen, le premier temps fort fut celui de présenter à la place d’honneur du film de clôture, lors du premier festival en 1995 le film « l’île étoilée » de Park Kwang-su.

Le premier vrai moment inoubliable avec le cinéma coréen, fut la venue, en 1997, de l’immense acteur légendaire Shin Seong-il, star coréenne aux cinq cents films, venu présenter, en ouverture du troisième festival, « Gilsoddeum » d’Im Kwon-taek. Nous étions très impressionnés par la stature de cet homme ayant la simplicité des vrais grands. Notre maire lui a remis la médaille d’honneur de la ville de Vesoul. Le Festival en était à ses balbutiements et n’était alors qu’une animation de ciné-club sur quatre jours. Fin 1998, demandant conseil au Centre National du Cinéma et de l’image animée, nous nous sommes organisés en structure purement festivalière.

En 1999, lors de la cinquième édition, un hommage fut rendu à Im Kwon-taek.

En 2005, dans le cadre du onzième festival, un hommage à Lee Doo-young, en sa présence, fut mis en place. Lee Doo-young est l’autre grand du cinéma coréen de la génération d’Im Kwon-taek. Il aime à rappeler « si Im Kwon-taek fut le premier réalisateur coréen en compétition à Cannes, je fus le premier coréen en sélection officielle à Cannes, dans la section Un certain Regard ». Un Cyclo d’or d’honneur lui fut remis pour l’ensemble de son œuvre.

En 2006, dans le cadre de l’année France-Corée, le douzième festival mis en avant le cinéaste Hur Jin-ho, lors de la cérémonie d’ouverture.

En 2011, une vaste rétrospective de trente films clés de l’histoire du cinéma coréen, embrassant la période 1949 – 2011, fut organisée lors du 17e Festival. Kim Dong-ho, le fondateur du Festival International du Film de Busan, fut invité d’honneur. Il reçut un Cyclo d’or d’honneur pour l’ensemble de son action en faveur du cinéma. Lee Myung-se, réalisateur atypique de la Nouvelle Vague coréenne, connu pour sa méthode du contournement et du renouvellement des genres, fut le président du Jury international. Jeon Soo-il, étoile montante, auréolé du Lion d’or de Venise, Park Chu-woong, cinéaste prometteur, et différents professionnels du cinéma coréen, étaient présents pour l’évènement.

En 2016, pour célébrer l’année France-Corée, le vingt-deuxième festival eut pour président de Jury le réalisateur Im Sang-soo, (The Président’s Last Bang, Le Vieux jardin, Une femme coréenne, Girls’Night Out, The Housemaid, L’Ivresse de l’argent, ...). Un Cyclo d’or d’honneur lui fut décerné lors de la cérémonie d’ouverture. Une importante rétrospective ayant pour thème « Littérature et cinéma » fut mis en place mettant à l’honneur, en sa présence, le vétéran du cinéma coréen Bae chang-ho. Cho Chang-ho, réalisateur confirmé, faisait partie des invités d’honneur de la délégation coréenne.

La cérémonie de clôture fut particulièrement émouvante, les sept cents spectateurs présents brandissant un écriteau libellé « I Support Busan » pour marquer son soutien au Festival de Busan mis à mal par la présidente de la république de Corée, Madame Park, et par le maire de l’époque, Monsieur Suh Byung-hoo, en raison de la projection du film documentaire « Diving Bell » en 2014, retraçant la catastrophe du naufrage du ferry « Sewol ».

Les photos montrant la foule des spectateurs vésuliens supportant le BIFF (Busan International Film Festival) prises par le photographe officiel du FICA, Jean-François Maillot, furent reprises dans la presse coréenne et présentés dans le hall du Busan Cinéma Center, lieu central du festival de Busan, où elles sont toujours exposées depuis 2016.

Im Sang-so, président du Jury International (2016) Ⓒ Club SNCF

Im Sang-so, président du Jury International (2016) Ⓒ Club SNCF



En 2020, la venue de Jay Jeon, directeur du Festival International du Film de Busan, comme président du Jury International du 26e FICA, fut chargée d’émotion. Lors de la cérémonie d’ouverture au Théâtre Edwige Feuillère, il lui fut décerné un Cyclo d’or d’honneur pour son engagement en faveur du cinéma et de son combat pour la liberté artistique. Une photo similaire à celle de 2016 fut prise avec Jay Jeon brandissant son Cyclo d’or d’honneur pour remercier la foule des spectateurs vésuliens pour son soutien.

Les temps forts autres que coréens sont fort nombreux puisqu’en plus d’un quart de siècle le FICA de Vesoul a présenté 1800 films venus d’une cinquantaine de pays, a invité 630 professionnels des cinémas d’Asie (cf. ci-dessus)

Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots les missions confiées à la Maison du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul inaugurée en 2018, et quels sont les projets pour fin 2020 et l’année 2021 ?

La Maison du FICA est un espace de 200 mètres carré mis à la disposition de l’association du Festival International des Cinémas d’Asie par la Mairie de Vesoul.

Cet espace permet d'entreposer les archives papier sur les Cinémas d’Asie accumulées au fil du temps par les fondateurs du FICA. Ceux-ci déposent également, régulièrement, des documents concernant le FICA au service Départemental des Archives de la Haute-Saône, au service des Archives de la Ville de Vesoul, aux deux sociétés savantes haut-saônoises la SALSA et la SHAARL ainsi qu’à la Cinémathèque française et aux Archives Françaises du film du CNC, lieux naturels gardiens de la mémoire collective.

La Maison du FICA est aussi un lieu d’activité culturelle autour des Cinémas d’Asie (conférences, expositions, ...).

L’épidémie de Covid-19 a donné un coup de frein à ces activités.

Merci infiniment d’avoir pris le temps de répondre à mes questions, on ne peut être qu’admiratif de toute l’énergie dépensée depuis 27 ans ! Ce festival n’aurait pas gagné ses lettres de noblesse sans cette passion commune qui vous anime et sans cette belle équipe de bénévoles qui vous entourent. C’est formidable de pouvoir conserver ce dynamisme et cet enthousiasme après toutes ces années... donc prenez bien soin de vous, afin de pouvoir continuer encore longtemps, à nous offrir cette merveilleuse ouverture sur le monde par le biais de toutes ces belles programmations !

Maison du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul Ⓒ Jean-François Maillot

Maison du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul Ⓒ Jean-François Maillot



Pour en savoir plus sur le FICA :

Site internet : www.cinemas-asie.com
Page Facebook : www.facebook.com/FicaVesoul
Instagram : @FICAVesoul
Twitter : @FICAVesoul



Information de dernière minute : en raison du nombre de cas Covid-19 qui ne faiblit pas ce qui pourrait entraîner un troisième confinement en France dès le début de l’année, le festival ne pourra malheureusement pas être maintenu en 2021. Rendez-vous est pris en 2022! J’espère que nous serons nombreux à y participer. J’ai une petite pensée particulière pour tous les organisateurs de ce genre d’événements , pour Martine et Jean-Marc Therouanne mais aussi pour tous leurs bénévoles. La culture est essentielle dans tous les pays du monde, restons mobilisés pour lutter contre le Covid-19 !



* Cet article est rédigé par un journaliste honoraire de Korea.net. Notre groupe des journalistes honoraires est partout dans le monde, pour partager sa passion de la Corée du Sud à travers Korea.net.


etoilejr@korea.kr

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