
Par la Journaliste honoraire de Korea.net Nathalie FISZ de France, photos No Yon Kwon Grimbert
Être « Korea Honorary Reporter », c’est l’occasion de faire de belles rencontres, lesquelles restent longtemps gravées dans la mémoire. Mes camarades sont unanimes, et nous serions très embarrassé.es de devoir choisir, entre tel et tel interlocuteur, ou tel et tel article, que nous écrivons avec cœur.
Mais parfois une sorte de magie opère littéralement.
Des « atomes crochus » comme dit l’expression consacrée, se créent avec des personnes qu’on semble connaître depuis longtemps.
C’est exactement ce qui s’est passé pour moi, lorsque j’ai été invitée à assister à un « Bootcamp artistique », organisé par No Yon Kwon Grimbert, artiste confirmée, et son bras droit, Maxime Balian, artiste également.
Partie avec une amie chère du Centre Culturel Coréen, pour rejoindre ce Bootcamp, et réaliser une interview, nous avons partagé un moment artistique, et un moment d’amitié.
Reçues avec autant de convivialité que de professionnalisme, nous avons fait la connaissance de l’équipe, et de jeunes gens passionné.es de culture K-pop.
No Yon n’en est pas à son premier coup d’essai.
Artiste accomplie, elle se donne pour vocation de révéler la part lumineuse de chacun.e de ses élèves, et de porter haut leur potentiel. Maxime l’accompagne au quotidien, avec attention et bienveillance.
No Yon a beaucoup de cordes à son arc. Elle est également « Korea Honorary Reporter », et écrit de beaux articles pour Korea.net
Nous étions certainement faites pour nous entendre, d’autant plus que No Yon croit beaucoup en une valeur positive universelle : la joie.
J’y crois beaucoup aussi.
Mais No Yon qui sait que l’univers artistique est par définition en constante création, s’adapte très vite, et est déjà passée à l’étape d’après :
Un festival coréen à Lyon pour cet été !
Alors, partons sans plus tarder dans son univers, et entrons dans sa trépidante « Korean Generation ».
I/ Une carrière artistique commencée très jeune. Une académie et une production avec sa branche coréenne :
Comme nous le verrons dans l’interview, No Yon a été préparée à une carrière artistique dès son plus jeune âge.
Elle explique qu’au cours de sa vie, elle a eu beaucoup de chance de rencontrer des artistes, des coachs et des gens extraordinaires qui ont transformé sa vie, « parfois en une seule phrase ». C’est pourquoi, elle veut partager cette riche expérience avec ses élèves.
I.I. Le Bootcamp pour trouver la vérité en soi :
L’esprit d’un Bootcamp :
Bien que le terme de Bootcamp renvoie à une activité physique intense, à l’instar de celle pratiquée par les militaires américains, No Yon lui préfère celle de « Bootcamp artistique ».
Elle organise des sessions de plusieurs jours, ou des élèves de tout horizon, vont pouvoir pratiquer, le chant, l’acting (ou jeu d’acteur), et la danse K-pop.
Comme No Yon l’explique souvent, même si le rythme est dense, puisque tous ces passionné.es de culture coréenne, savent combien le travail et la discipline sont importants en Corée, il s’agit d’un temps pour se recentrer sur soi.
Elle explique que :
« Le Bootcamp, ce n’est pas un stage intensif, c’est un temps pour vivre vraiment ensemble. Notre responsabilité est surtout dans la création du cadre et de l’environnement, et bien évidemment avec un enseignement qui parle directement à vos cœurs, à vos âmes ».
Jolyn Chorégraphe et Yuna fille de No Yon au Bootcamp artistique
Le Bootcamp artistique de Paris :
C’est ainsi qu’en février dernier, j’ai été contactée par Maxime, le bras droit de No Yon, qui m’a informée que l’Académie était en route pour Paris, pour une semaine environ. Plusieurs sessions de bootcamp avaient été organisées précédemment, notamment à Lyon, Marseille, Nice Cannes, et elles avaient toutes connu un grand succès auprès des participants.
Installée dans un loft situé 159 boulevard Brune - Paris 14 ème, la session de Paris allait accueillir 14 élèves, âgés de 9 à 28 ans, et issus de tout horizon.
Le 22 février dernier, ma chère amie Audrey du Centre Culturel Coréen, et moi sommes parties rencontrer l’équipe et les élèves.
Dès notre arrivée, nous avons été plongées dans l’univers d’un spectacle artistique K-pop.
Yuna, petite fille de 9 ans, accompagnée et coachée par Jolyn Lee, chorégraphe et danseuse, dansaient et réalisaient une vidéo sur un titre coréen, très connu du moment.
Puis No Yon et Maxime ont proposé de commencer l’interview en savourant un thé, en toute simplicité et convivialité.
J’ai pris des notes, tandis qu’Audrey a fait des enregistrements.
Les élèves nullement déconcentrés continuaient leurs répétitions, entrainés par Ujon Schneider, chorégraphe et danseur.
Pour les prises de vue, la musique, les vidéos, l’éclairage, No Yon et l’équipe étaient assistées par un professionnel.
Les enseignements du Bootcamp : Un temps pour vivre ensemble
Les élèves ont vécu ensemble plusieurs jours. Ils ont travaillé, mangé, dormi, répété, encore et encore, vibré, pleuré, et surtout beaucoup appris.
Dans une vidéo que No Yon a posté sur YouTube il y a environ un mois, elle expliquait à ses élèves que :
« Chaque artiste par rapport à son rayonnement et à ce qu’il fait, peut avoir son cercle de gens, qui aiment ce qu’il fait.
Et s’il n’y a pas de résultat ce n’est pas grave. Il y a combien d’artistes qui ne produisent des choses que pour une centaine de personnes. Comment on peut juger ça ?
En fait on a cru que les artistes à succès dont les produits et les services ont été commercialisés, sont les seuls vrais artistes, mais ce n’est pas vrai. Avec le « monde YouTube » et les réseaux sociaux on voit qu’il y a des artistes partout, et des vrais.
Ils font des trucs sublimes, mais simplement on ne les connait pas, c’est tout.
Le plus grand défi des artistes, c’est le doute. Est-ce que je suis assez bien ? Est-ce que je suis assez capable ? On n’est pas une solution, on est un passage, vous êtes là comme dans un rite de passage, vous êtes là pour mourir dans une forme, et renaitre dans une autre, mais le faire artistiquement ».
Yujon Jolyn Maxime et No Yon au Bootcamp artistique
Impressions des élèves sur le Bootcamp :
Les élèves ont aussi livré leur impressions tour à tour, et ils ont dit :
« J’étais très ému de pouvoir vivre ici cette expérience ici au Bootcamp »
« Je pense que c’est quelque chose à faire parce qu’on se découvre, on découvre aussi l’autre »
« Avec quoi je repars ? un nouveau moi, je repars plus moi-même que quand je suis arrivé ».
« Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie à un endroit où je me suis sentie chez moi en fait » etc…
Comme le dit No Yon, le Bootcamp c’est un temps pour vivre ensemble.
Elle veut proposer à ses élèves des méthodes de travail sur soi, qui vont les aider dans les autres domaines de la vie.
Comme elle dit encore : « A l’issue du bootcamp, même si tu continues ta vie comme comptable, et pas comme artiste, tu auras fait et appris quelque chose pour toi, et tu sauras pourquoi tu l’as fait »
Mais comment No Yon peut-elle prodiguer ses conseils avec autant de conviction ?
Tout d’abord, parce que c’est une femme de cœur, mais également parce que c’est une artiste confirmée.
Elle a fondé et dirige aujourd’hui une académie, ainsi qu'une production.
Il s’agit de « Universal Heroes Academy » avec sa branche coréenne « Korean Generation », et aussi de la production « Universal Heroes Prod ».
I.II. Universal Heroes Academy et « Korean Generation » :
« Be your own Hero » :
S’entourant de plusieurs spécialistes en accompagnement de l’humain, et mue par un profond désir personnel de contribuer au bien collectif des femmes et des hommes, de nos familles et de nos communautés, No Yon a fondé en 2016 son école : « l’Universal Heroes academy ».
Elle considère que chacun. e peut devenir le héros de sa propre vie.
Elle considère également, que beaucoup de traditions ont disparu, et que les jeunes sont en perte de repères.
L’Ecole des héros est faite pour donner des outils aux jeunes, et pour qu’ils choisissent de s’entourer des bonnes personnes.
L’Ecole des Héros est une unique entité d'éducation qui réunit donc à la fois les jeunes et les adultes avec ses deux sections : Arts et Ressources Humaines.
Dans son académie artistique « Korean Generation », 100 personnes étaient inscrites dès le premier mois de lancement, en septembre 2019.
La Korean Generation – BTS en ADN :
Poussée par les désirs, et les demandes de très nombreux de ses élèves, et comprenant l’importance de la vague hallyu, No Yon a ouvert dans son école :
« La Korean Generation »
La Korean Generation, est la branche consacrée à la culture coréenne au sein de l’école « Universal Heroes academy ». Le message porté par les membres de BTS fait partie de l’Adn de cette branche.
L’école s’adresse aux fans de K-pop, qui souhaitent pratiquer la danse, mais aussi le chant, ou bien l’acting, avec des méthodes d’entrainement inspirées de celles pratiquées en Corée.
Au sein cette académie K-pop, les élèves ont la Corée « à portée de main » pour progresser tout en s’amusant.
Ils peuvent suivre les cours réguliers « Live Online », ou faire des stages présentiels de danse K-pop.
Les chorégraphies originales sont dansées sur les tubes K-pop du moment.
La K-pop et tout ce qui concerne la culture coréenne actuelle sont basées sur tellement de travail, mais le but de la Korean Generation est aussi de passer un très bon moment.
Car No Yon pense qu’il est important de réussir, mais de réussir dans la joie.
En 2019, elle a également fondé, et dirige aujourd’hui sa production « Universal Heroes Prod ».
Des résultats probants aujourd’hui :
A force de travail acharné, de persévérance, de passion et d’investissement, et grâce à l’engouement des élèves, toujours plus nombreux, les résultats ne se sont pas fait attendre.
No Yon explique que :
« Notre académie et notre production, perdurent et prospèrent de plus en plus rapidement. Nous formons et produisons des artistes à fort potentiel qui sont très souvent attachés à la culture coréenne d'une façon plus respectueuse et plus profonde, que celle des simples consommateurs de produits coréens.
Nous sommes à ce jour, la seule académie délivrant une formation complète et structurée dans ce secteur-là ».
II/ No Yon Kwon Grimbert, des origines en Corée et au Japon. Une artiste confirmée et entourée
Dans l’atmosphère bienveillante et joyeuse du bootcamp de Paris, No Yon et Maxime ont accepté de répondre à nos questions.
No Yon Portrait
II.I L’interview :
1/ Merci de nous recevoir dans votre Bootcamp :
« Bienvenue à nos bootcamps, qui fonctionnent très bien. On a en fait dans plusieurs villes, et on peut vous montrer les résultats du Bootcamp de Marseille, avec une petite vidéo »
2/ Quel est votre parcours, notamment familial :
« Je m’appelle No Yon Kwon Grimbert, je suis coréenne, née au Japon. Ma famille vit en Corée du Sud et au Japon. Mon père, coréen « pur-sang », était en avance sur son temps. Dans les années 1940, il est parti au Japon, le pays ennemi de la Corée, pour y faire des études de cinéma.
Il avait un esprit assez « révolutionnaire » malgré le poids des traditions : fils héritier des Kwon de Andong (Gyeongsang du Nord) qui représentent une longue lignée aristocratique et conservatrice en Corée, il aimait Jean-Paul Sartre et Simone De Beauvoir.
Comme je semblais présenter des aptitudes aux arts dès l’âge de deux ans, mon père a voulu me libérer du carcan des traditions, et inscrite dans une école internationale à Tokyo au Japon, pour m’ouvrir l’esprit.
3/ Comment a commencé votre parcours artistique, et dans quels domaines ? :
« Quand je suis arrivée en Europe en 1987, j’ai tout d’abord commencé comme pianiste. J’ai obtenu le diplôme supérieur d’exécution de piano, à l’Ecole Normale Supérieure de Musique à Paris.
Puis je me suis dirigée vers le chant lyrique, tout en restant pianiste et accompagnatrice au piano de mes professeurs de chant.
J’ai étudié l’opéra, l’oratorio et tous les styles. Ainsi, j’ai remporté des premiers prix et prix du Public de chant lyrique, comme soliste.
En France j’ai chanté à l’église Saint Eustache à Paris, la grande cathédrale de Versailles, à la Cathédrale de Reims, la Salle Pleyel à Paris également, tant de salles et de théâtres...
En tant que chanteuse d’opéra, j’ai appris d’autres langues, comme l’italien, le russe et aussi l’allemand, en plus de l’anglais et le français que j’ai appris à maîtriser, et de l’espagnol que j’ai bien pratiqué un temps ».
4/ Quelles autres disciplines artistiques avez-vous étudiées ? :
« En chant, je pratique le jazz, la comédie musicale, les styles pop, et plusieurs musiques du monde. J’ai pratiqué les percussions, la direction de chœur, la composition. J’ai été formée en tant que comédienne pour le théâtre, et pour l’écran.
Par exemple, j’ai été stagiaire d’Ariane Mnouchkine (née le 3 mars 1939 à Boulogne-Billancourt, Ariane Mnouchkine est metteuse en scène de théâtre et animatrice de la troupe qu'elle a fondée en 1964, « le Théâtre du Soleil »).
J’ai développé une carrière de 22 ans en tant que metteur en scène.
Pour la pédagogie, je me suis formée et certifiée en tant qu’art-thérapeute, psychothérapeute, et coach professionnel, en Europe et aux Etats-Unis. J’ai effectué 17 ans de recherches concernant les « rites de passage » à travers le monde.
J’ai beaucoup voyagé, dans plusieurs pays sur tous les continents... sauf l’Australie !
5/ Comment ont eu lieu les cours pendant la crise sanitaire :
« Finalement grâce au Covid-19, j’ai développé un cursus en ligne avec un format pédagogique, qui est devenu très satisfaisant au fil du temps, et grâce à la pratique quasi quotidienne depuis 2 ans.
Les élèves de nos cours « Live Online » sont autant engagés dans la durée et dans le travail, que ceux qui suivent nos sessions de cours présentiels ».
6/ Quelle sont les autres créations dont vous êtes à l’origine :
« J’ai fondé et dirige mon académie « L’école des Héros- Universal Heroes Academy » depuis 2016, et « Korean Generation » depuis 2019.
Nous sommes présents à Nice et à Cannes, qui est la ville ou je réside actuellement avec ma famille.
Je trouvais que les jeunes étaient en manque de repères, et que beaucoup de traditions avaient disparu. Je souhaitais proposer une voie, des inspirations voire des solutions. Depuis longtemps, je testais des choses pédagogiquement, qui fonctionnaient.
Puis j’ai été sollicitée par beaucoup de jeunes, des élèves ou des artistes que je coachais, qui écoutaient de la musique venue de Corée, et bien entendu celle de BTS. Ces jeunes voulaient passer de l’ombre à la lumière.
Le message initial véhiculé par BTS me représentait intégralement, j’avais vécu et traversé les mêmes sentiments et questionnements qu’eux, et j’avais construit coûte que coûte mes propres victoires et bonheur. Leur message qui inspire toutes les générations m’a semblé tellement fort et indispensable, que j’ai voulu ouvrir la branche coréenne de l’Ecole des Héros, pour le diffuser le plus possible à ma façon : « Korean Generation ».
Puis, j’ai ouvert le champ de la production artistique avec « Universal Heroes Prod » car les artistes qui n’ont pas de lieu de création pour de vrai ne peuvent exister... se former ne suffit jamais, il faut tout vivre ».
II. II La crew de No Yon : une dream Team
Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, No Yon croit beaucoup en la joie, et donc, aux ondes positives.
Tout en prodiguant ses conseils à ses élèves avec cœur et générosité, elle sait s’entourer des êtres qui lui sont chers, comme sa garde rapprochée. Voici les membres de son équipe, présents lors de ma visite (il y a d’autres membres dans son équipe que je n’ai pas encore rencontrés !) :
Maxime Balian Acteur et Assistant
Maxime Balian – Comédien et Fondateur de « We love South Korea » :
Agé de 25 ans, Maxime est comédien et a déjà joué dans deux courts métrages sous la direction artistique de No Yon.
Comme beaucoup d’élèves, il a été attiré vers la Corée par la danse, mais sa passion s'est ensuite plutôt redirigée vers le cinéma coréen, notamment les dramas.
Il a confié qu'il voudrait être acteur dans des K-dramas, ce qu'il considérerait comme un véritable accomplissement.
Il a fait une courte apparition dans un long-métrage réalisé par Valéria Bruni Tedeschi, un moment symbolique, comme une étape charnière dans son parcours.
Pendant le confinement, Maxime a suivi et appris plusieurs chorégraphies sur zoom, et pris des cours avec Ujon Schneider, jeune artiste métisse coréen, avec lequel il a beaucoup d’affinités.
Il a été plusieurs fois assistant sur des tournages et montages vidéo, et est aujourd’hui assistant de direction de No Yon.
Son travail lui apporte beaucoup d'expérience, tant sur le plan professionnel que personnel.
Maxime nous explique que le travail artistique est difficile : « Il faut être patient et aussi être rigoureux » (je cite).
Pour lui, les Bootcamps sont des enseignements très complets, où on apprend aussi le maquillage, le yoga, la méditation, la gestion du stress, etc.
Par ailleurs, Maxime qui a des origines vietnamiennes s’intéresse à l’Asie, et à la culture coréenne depuis longtemps.
Il a créé le groupe Facebook « We love South Korea » qui a un nombre d’adhérents exponentiel. Très gentiment il m’a nommée modératrice en août 2020.
Yujon Schneider Chorégraphe @No Yon Kwon Grimbert
Ujon Schneider – Chorégraphe et Danseur :
Agé de 18 ans, Ujon a une formation de danseur classique.
Il a été notamment formé à la célèbre et prestigieuse école de danse Rosella Hightower située à Cannes.
Cette école nationale supérieure de danse a été créée par la danseuse étoile franco-américaine en 1961, et fait partie des rares écoles supérieures de danse en France, reconnue internationalement.
Excellent danseur et très bon pédagogue, Ujon crée des chorégraphies et forme les élèves. Il réalise également des performances filmées ou scéniques, avec toute l’équipe et les artistes recrutés.
Jolyn Lee Chorégraphe
Jolyn Lee - Chorégraphe :
Agée de 23 ans, et originaire de Malaisie, Jolyn est également une excellente danseuse et chorégraphe. Formée professionnellement aux trois arts principaux depuis son enfance en Malaisie, elle connaît parfaitement les codes K-pop, et les enseigne avec le sourire.
Elle a rejoint l’équipe en 2021.
Camelia Khiar Danseuse
Camélia Khiar- Danseuse :
Agée de 18 ans, Camélia, danseuse, a été présente depuis le tout premier stage de Korean Generation en 2019. Elle a participé à la majeure partie des vidéos de Universal Heroes Prod, et a été assistante de la production sur quasiment toutes les fonctions techniques, administratives et logistiques diverses.
Elle a rejoint l’équipe en tant que professeur de danse pour les enfants et les débutants, et en tant qu’assistante, en 2020.
Yuna Grimbert Kwon – la plus jeune élève :
Agée de 9 ans, Yuna est parfaitement intégrée, et à l’aise parmi les élèves.
Même si c’est la fille de No Yon, elle n’a pas de traitement de faveur sur le plan artistique, et doit recommencer les chorégraphies, les chants ou les scènes d’acting, inlassablement jusqu’à ce que ce soit parfait.
Pétillante et souriante, elle est malgré tout un peu la « mascotte » de l’équipe.
II. III No Yon n’oublie jamais celles et ceux qui ont croisé son chemin :
No Yon souhaite transmettre la joie à ses élèves, et à celles et ceux qui la sollicitent, car elle estime avoir eu de la chance.
Elle raconte avec ferveur :
« Et tous les souvenirs qu’on fabrique avec nos collègues artistes, les metteurs en scène qui nous comprennent, des réalisateurs qui sont inspirés. Des heures qu’on passe à pas dormir, à discuter, à créer, c’est ça le plaisir. Et quand on revoit ses artistes, ses gens, ses coachs, ces gens extraordinaires qui ont transformé ma vie parfois en une phrase qui m’ont appris des choses, me rendent riches. Je ne me sens jamais seule, et je me dis j’ai tellement eu de la chance ».
III. Next Step : Le festival coréen de cet été, la « Korean Touch » à Lyon
Comme nous l’avons dit tout à l’heure, No Yon et son équipe ne s’arrêtent jamais.
No Yon considère qu’en tant qu’artiste, même si l’on peut se rapprocher d’un moment de transcendance, on ne vit jamais deux fois le même instant, et il faut se remettre en question de façon permanente.
Portée par son énergie et celle de son équipe, elle prépare déjà l’étape d’après, qui n’est pas des moindres : un grand festival sur la culture coréenne.
Ce grand festival comportera un championnat nivelé et structuré comme tel, concernant la danse K-pop.
Un concours national de chant K-pop sera aussi organisé par la même occasion.
Son choix s’est porté vers la ville de Lyon qui est un pôle majeur financier et économique en Europe, donc tout à fait adapté à un événement de cette envergure.
No Yon a choisi un partenaire lyonnais spécialiste de l’événementiel, une école de danse populaire « Baila dance ».
Le festival « Korean Touch » se déroulera à l’Hippodrome « Carré de Soie », du 2 au 3 Juillet 2022.
Le 1er juillet 2022, sera consacré à un déjeuner de rencontre business durant lequel auront lieu des échanges entre participants autour du thème « Investir en Corée ».
Un beau programme en perspective qui permettra à No Yon de réaliser encore l’un de ses rêves.
Venez nombreux.ses !!!
No Yon et sa Dream Team au festival de Cannes
Quelques mots encore :
Entrer dans l’Univers de No Yon Kwon Grimbert et de son équipe, comme le dit très justement l’une de ses élèves (sans doute pas la seule) : « c’est comme se sentir chez soi. »
Grâce à sa grande expérience artistique, et à son sens de la transmission, elle nous met à l’aise, sans jugement, et sans préjugés, mais dans le but de donner le meilleur de nous-même.
C’est pourquoi, si vous êtes passionné.e de culture coréenne, que vous aimez chanter, danser, ou tout simplement mieux vous connaître, rejoignez sans tarder sa Korean Generation. Vous serez transformé.e.
Liens :
Bootcamp artistique : https://youtube.com/watch?v=M9LqMshvAss&feature=share Ecole des Héros – Universal Heroes’ Academy : https://www.schoolandcollegelistings.com/FR/Paris/1601068133289786/%C3%89cole-des-H%C3%A9ros---Universal-Heroes%27-Academy
Korean Generation: https://www.nicematin.com/index.php/lifestyle/la-k-pop-prend-ses-quartiers-sur-la-cote-dazur-475898https://youtube.com/watch?v=3ArYBk4wOEE&feature=share
Twitter : https://twitter.com/ProdHeroes
Tik Tok: universalheroesprod NO YON KWON GRIMBERT https://www.instagram.com/accounts/login/?next=/noyonartcoach/ @noyonartcoach
Articles écrits pour Korea.net : https://french.korea.net/NewsFocus/HonoraryReporters/view?articleId=209635https://french.korea.net/NewsFocus/HonoraryReporters/view?articleId=206631 Groupe fondé par Maxime Balian : « We love South Korea » https://www.facebook.com/groups/287810432534898/
* Cet article est rédigé par un journaliste honoraire de Korea.net. Notre groupe des journalistes honoraires est partout dans le monde, pour partager sa passion de la Corée du Sud à travers Korea.net.
etoilejr@korea.kr