Par Kim Hyelin

Le ministère des Affaires étrangères aurait exprimé des « regrets » face au rejet de la demande de réexamen de la mise en œuvre des engagements du Japon lors de l’inscription du site de l’île de Hashima (ou Gunkanjima) au patrimoine mondial de l’UNESCO, selon plusieurs médias locaux. De nombreux Coréens avaient été forcés à travailler dans ce site industriel durant la Seconde Guerre mondiale à l’époque de la colonisation japonaise (1910-1945).

La Corée avait proposé de réévaluer la mise en œuvre des efforts pris par le Japon pour « refléter l’histoire complète » de ce site lors de la 47e session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, qui s’est tenue ce 7 juillet à Paris. Le Japon, qui s’oppose à cette demande, a soumis un amendement visant à exclure ce point des discussions, amendement finalement adopté par sept voix sur 21. Seules six étaient nécessaires.

« Nous regrettons que le nombre de voix nécessaires à l'adoption de notre demande à l'ordre du jour n'ait pas été atteint », a déclaré un responsable au ministère des Affaires étrangères. « Nous avons cependant rappelé que le Japon ne respectait pas ses engagements concernant les sites industriels ni la décision du Comité du patrimoine mondial et avons insisté sur la nécessité de vérifier le respect de ces engagements », a-t-il ajouté.

« Nous avons souligné que la vérification de la mise en œuvre des décisions adoptées par le Comité du patrimoine mondial était un droit légitime lors de nos consultations préalables avec les pays membres et nombreux sont ceux qui ont exprimé leur accord sur ce point », a-t-il poursuivi.

Le ministère a déclaré qu’il continuerait à « exiger que le Japon respecte scrupuleusement la décision du Comité du patrimoine mondial et ses propres engagements » tout en poursuivant « des efforts de coopération bilatérale dans un esprit de confiance mutuelle ».

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