Par Jung Joo-ri

Les travailleurs étrangers qui ont perçu des revenus en Corée l'année dernière doivent faire leur déclaration annuelle d'impôt sur le revenu, quels que soient leur nationalité, la durée de leur séjour ou leur pays de résidence.

Le Service national des impôts (NTS) a déclaré le 26 janvier que tous les travailleurs qui ont perçu des revenus l'année dernière dans le pays doivent remplir leur déclaration fiscale de fin d'année avant de recevoir leur prochain salaire.

Le calcul de l'impôt sur le revenu pour le salaire d'une année est finalisé après que l'employé a remis à l'employeur sa déclaration d'impôt sur le revenu et des documents probants.

Le salarié reçoit un remboursement d'impôt si celui payé précédemment est supérieur à l'impôt sur le revenu final, mais doit s'acquitter de la différence si ce dernier montant est supérieur au premier.

Les méthodes et le calendrier de la déclaration de l'impôt de fin d'année d'un travailleur étranger sont assez similaires à ceux des travailleurs coréens. Certains règlements ne s'appliquent toutefois qu'aux ressortissants étrangers, comme le taux d'imposition forfaitaire de 19 % ou les allégements fiscaux accordés aux ingénieurs étrangers.

Les travailleurs étrangers peuvent choisir entre un impôt général ou le taux forfaitaire de 19 % pendant cinq ans à compter du jour où ils commencent à travailler en Corée. Cette disposition ne s'applique pas à ceux qui travaillent dans des entreprises privées gérées par leur famille ou dans des sociétés dont ils détiennent 30 % ou plus des parts.

Les ingénieurs étrangers peuvent bénéficier d'allégements fiscaux s'ils fournissent des technologies dans le cadre d'un contrat d'adoption de technologies d'ingénierie ou s'ils travaillent dans un groupe de réflexion affilié au pays après avoir obtenu une licence ou un diplôme supérieur en sciences et en ingénierie.

Les enseignants linguistiques venant des pays ayant conclu avec la Corée des dispositions de rachat d'impôts pour les enseignants et les professeurs sont exonérés de l'impôt sur le revenu pour l'enseignement ou la recherche pendant une période déterminée. La conclusion de conventions fiscales diffère d'un pays à l'autre, les travailleurs étrangers doivent donc vérifier attentivement en fonction de leur nationalité.

Les travailleurs étrangers qui ont vécu en Corée pendant 183 jours ou plus sont soumis aux mêmes catégories et au même calendrier que les travailleurs coréens pour la déclaration de l'impôt général de fin d'année. Ils n'ont toutefois pas droit aux déductions pour l'épargne à long terme destinée au logement, car ils ne remplissent pas les conditions requises pour être chef de famille en vertu de la loi sur l'enregistrement des résidents.

Les non-résidents, qui ont séjourné moins de 183 jours, n'ont droit qu'à certaines déductions, telles que la déduction de base et celles relatives aux pensions et aux primes d'assurance. Ils n'ont pas droit à la plupart des déductions de revenus et d'impôts, y compris celles pour les frais médicaux et d'éducation.

Les travailleurs étrangers qui ne parlent pas en coréen peuvent joindre le centre d'appels en anglais du NTS (1588-0560) ou consulter son site Web en anglais (www.nts.go.kr/english/main.do), qui propose des guides et un programme de calcul automatique pour le règlement des impôts de fin d'année.

Le NTS propose également de courtes vidéos sur le sujet sur sa chaîne YouTube (www.youtube.com/@ntskorea/featured), avec des sous-titres en anglais, chinois et vietnamien.

etoilejr@korea.kr