Société

27.03.2025

Des étudiants étrangers assistent à une démonstration de taekwond au campus Daeyeon de l’université Pukyong à Busan, le 28 février 2025. Ce semestre, 460 étudiants originaires de 39 pays, dont la Chine, le Vietnam, la Birmanie et le Japon, ont été admis à cette université. © Agence de presse Yonhap

Des étudiants étrangers assistent à une démonstration de taekwondo au campus Daeyeon de l’université Pukyong à Busan, le 28 février 2025. Ce semestre, 460 étudiants originaires de 39 pays ont été admis à cette université. © Agence de presse Yonhap



Par Yoo Yeon Gyeong

Les résultats d'un sondage réalisé par la fédération coréenne des petites et moyennes entreprises (KBIZ) et publiés ce 26 mars ont révélé qu'environ 86,5 % des étudiants étrangers désirent travailler en Corée après leurs études.

Parmi les 805 étudiants interrogés, 35,2 % veulent rester en Corée pour s'y installer, 27,7 % pour y obtenir un salaire plus élevé et 25,6 % pour travailler dans un domaine qui les passionne.

Les deux tiers des sondés ont cependant souligné la difficulté d’obtenir un visa de travail spécialisé (E-7), quand un peu plus de la moitié (58,8 %) souhaite obtenir un visa de travail non qualifié (E-9), qui permet de travailler dans les petites et moyennes entreprises. Les titulaires de visas d’études (D-2 et D-10) ne sont pas actuellement éligibles pour ce visa.

« De nombreux étudiants étrangers souhaitent travailler en Corée, mais les opportunités d'emploi restent limitées », a déclaré Lee Myungro, directeur de la politique de l’emploi à la KBIZ. « De nouvelles mesures doivent être prises pour permettre la conversion des visas d’études en visa E-9 pour ceux qui souhaitent travailler en Corée », a-t-il ajouté.

dusrud21@korea.kr