Un groupe de manifestants en faveur de la destitution du président Yoon Suk Yeol suit la retransmission de l'annonce du verdict final sur la place du 18-mai, à Gwangju, le 4 avril 2025. © Agence de presse Yonhap
Par Xu Aiying
La Cour constitutionnelle de Corée a confirmé à l’unanimité, ce 4 avril, la motion de destitution visant le désormais ex-président Yoon Suk Yeol votée en décembre par l’Assemblée nationale après sa tentative d'imposer la loi martiale.
La Cour a estimé par la voix de son président Moon Hyung Bae que Yoon Suk Yeol « avait violé les principes fondamentaux de l’État de droit et de la gouvernance démocratique, notamment en mobilisant les forces militaires pour empêcher l’Assemblée nationale d’exercer son autorité ».
« En définitive, les actes inconstitutionnels et illégaux du défendeur ont trahi la confiance du peuple et constituent une violation grave de la loi qui ne peut être tolérée du point de vue de la protection de la Constitution », a-t-il ajouté.
Cette décision entraîne la cessation immédiate des fonctions de Yoon Suk Yeol en tant que président de la République de Corée ainsi que la tenue d'une élection présidentielle sous 60 jours. Sa date devrait être annoncée d'ici dix jours.
Après l'annonce du verdict final de la Cour, le président par intérim Han Duck-soo a promis de son côté d’« assurer la stabilité de la sécurité nationale et de la diplomatie » et de « faire en sorte que l’élection présidentielle se déroule conformément à la Constitution et à la loi ».
xuaiy@korea.kr